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LCI – Arras : un hommage dans toutes les écoles demain

« Il y a également des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Donc cela a pu interroger, cela a pu choquer. L'objectif, justement, c'est de permettre aux élèves, ceux qui le souhaitent, de pouvoir s'exprimer.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

Maxime Reppert, vice-président du Syndicat national des lycées et collèges était sur LCI lundi 16 octobre 2023.

LCI Journaliste 

Et nous sommes en ligne avec Maxime Reppert, vice-président du SNALC.  Maxime, savez-vous déjà ce que vous allez dire aux élèves en classe demain ?

SNALC Maxime Reppert

Je pense que je vais simplement partir de leurs réactions, si les mains se lèvent, s’il y a des questions, une envie de partager simplement l’émotion vécue, le traumatisme aussi. Je rappelle qu’au-delà du fait, au-delà de l’assassinat de notre collègue, il y a également des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Donc cela a pu interroger, cela a pu choquer. L’objectif, justement, c’est de permettre aux élèves, ceux qui le souhaitent, de pouvoir s’exprimer.

LCI Journaliste 

On rappelle que l’Éducation nationale, ces dernières années et malheureusement depuis la mort de Samuel Paty il y a 3 ans, a quand même fait beaucoup de choses autour notamment de cette thématique. Alors la sécurité va être renforcée autour des écoles et de certains lieux, mais c’est forcément limité dans le temps. Il y a déjà des alertes intrusion qui ont été mises en place, à l’image des alertes incendie, ce sont des alertes attentats. Comment se cacher ? D’ailleurs, c’est ce que les élèves ont fait, ce qu’ils ont appliqué vendredi dernier. Il y a des cours d’éducation civique, on va parler de ces discours de radicalisation, de déradicalisation. Qu’est-ce qu’il faut faire de plus, selon vous ? Est-ce qu’on peut faire davantage ou faut-il simplement continuer ?

SNALC Maxime Reppert

Il faut en faire davantage, parce qu’en 2023, on ne peut pas accepter l’inacceptable. Je rappelle quand même que cette question de sécurité avait été évoquée au lendemain des attentats du Bataclan. On l’avait évoquée au moment du drame de Samuel Paty, il y a 3 ans. Il y a quelques mois, une collègue, Agnès, a été tuée par l’un de ses élèves. Dans certains établissements, nous avons des élèves qui viennent avec des mortiers d’artifice au sein des établissements, parfois même avec des armes factices.

LCI Journaliste 

Faut-il renforcer la sécurité ? 

SNALC Maxime Reppert

Il y a plusieurs choses, il y a effectivement tout le travail que nous, professionnels de l’enseignement, accomplissons au travers de notre enseignement. Tout ce qui concerne la laïcité, la liberté d’expression, toutes les libertés, les valeurs et les principes de notre République. C’est quelque chose d’important, et nous ne devons pas reculer. Nous ne devons pas avoir peur de faire notre métier, même si nous sommes tous inquiets. Mais il y a aussi la question de la sécurité des personnels et des élèves. Cette sécurité est un grand chantier à mener, car il y a énormément de choses à faire. Il n’est pas normal que des individus puissent introduire des armes au sein d’un établissement.

LCI Journaliste 

Je vous interromps, pardonnez-moi, mais faudrait-il installer, ça semble effrayant, mais comme aux États-Unis, des portiques de sécurité ? Faudrait-il qu’il y ait un policier devant chaque établissement scolaire ?

SNALC Maxime Reppert

De toute façon, numériquement, il est impossible d’avoir un policier devant chaque établissement scolaire. La question des portiques que vous soulevez, elle est soulevée depuis 15 ans. À chaque fois qu’il y a un drame de cette nature au sein d’un établissement scolaire, on évoque les choses, mais on se rend compte qu’en l’espace de 15, voire 20 ans, en termes de sécurisation des établissements, il n’y a rien eu de fait, ou alors très peu de choses. Donc il faut voir ce qui est réalisable à la fois rapidement, avec également les moyens humains et financiers mis à disposition. En tous les cas, la situation est tout sauf satisfaisante, il y a tout à faire.

« Nous ne devons pas reculer. Nous ne devons pas avoir peur de faire notre métier, même si nous sommes tous inquiets...»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC