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Europe 1 – Attaque au couteau dans un collège de Dijon : les enseignants toujours plus menacés ?

« J'ai eu l'occasion d'avoir des collègues de l'établissement au téléphone qui sont littéralement effondrés par ce qui s'est passé, qui ne comprennent pas, et cela montre malheureusement une fois de plus que la violence peut frapper partout, et l'insécurité ressentie par la profession, à nouveau, malheureusement est justifiée par rapport à ce qui s'est passé hier.»
Maxime Reppert
Vice - Président du SNALC

Encore une attaque au Couteau dans un collège de Dijon ! Les enseignants sont-ils toujours menacés ?

Maxime Reppert, vice-président du SNALC, est intervient dans L’interview de Lénaïg Monier sur sur Europe 1 le 16 mars 2024.

Europe 1 – Lénaïg Monier

Bonjour Maxime Reppert.

SNALC – Maxime Reppert

Bonjour.

Europe 1 – Lénaïg Monier

Alors vous êtes vice-président du SNALC, c’est le Syndicat National des Lycées et des Collèges, et vous-même êtes professeur d’histoire-géographie à Dijon, donc c’est votre secteur.

SNALC – Maxime Reppert

C’est dans mon académie.

Europe 1 – Lénaïg Monier

Le collège dont on vient de parler, situé à Chenôve, vous le connaissez. Est-ce un établissement à problème ?

SNALC – Maxime Reppert

Non, ce n’est pas un établissement à problème. C’est un établissement dans lequel j’ai eu l’occasion de me rendre personnellement, puisque effectivement, dans le cadre de mes activités syndicales, et en plus, c’est un établissement qui n’est pas très loin de chez moi. J’ai été tout simplement sous le choc, sous le choc quand j’ai appris ce qui s’était passé hier.

J’ai eu l’occasion d’avoir des collègues de l’établissement au téléphone qui sont littéralement effondrés par ce qui s’est passé, qui ne comprennent pas, et cela montre malheureusement une fois de plus que la violence peut frapper partout, et l’insécurité ressentie par la profession, à nouveau, malheureusement est justifiée par rapport à ce qui s’est passé hier.

Donc une enquête est en cours, mais pour l’instant, nous avons un traumatisme très net qui règne dans cet établissement, et je tiens naturellement à apporter tout notre soutien, bien sûr, aux collègues victimes, à l’ensemble de l’équipe éducative, et à saluer vraiment, à saluer le courage, le sang-froid et la réactivité de la proviseure, mais aussi des collègues enseignants qui sont restés effectivement en sécurité avec leurs élèves. Ils ont fermé les portes pour empêcher que cet élève, qui s’est dirigé vers les salles de classe, tout simplement pour en découdre, parce qu’il y a cette victime qui a été menacée, le chef d’établissement, mais il y a probablement peut-être d’autres personnels qui étaient en danger ou menacés, qui étaient visés. 

Europe 1 – Lénaïg Monier

Alors, Maxime Reppert, comme on l’a dit, le protocole anti-intrusion a bien fonctionné, cependant, il y a quand même un adolescent de 15 ans qui a réussi à entrer dans l’enceinte de l’établissement avec un couteau. Et là, ça pêche.

SNALC – Maxime Reppert

Ça pêche, ça pêche. En fait, il y a deux problématiques qui se posent.

Tout d’abord, il y a la question de la sécurisation des établissements et des allées et venues. Ensuite, un autre élément qui m’interpelle, c’est la question du suivi de l’élève. Cet élève est arrivé en cours d’année, avait été exclu d’un autre établissement, et je m’interroge.

Europe 1 – Lénaïg Monier

Est-ce qu’il y avait des informations que l’établissement, l’équipe auraient dû connaître ?

Voilà, je me pose beaucoup de questions à ce sujet. Comme nous l’avons vu avec la question des fichiers S mineurs il y a quelques mois, les informations ne circulent pas toujours, et parfois, nous nous retrouvons face à des élèves qui ont des problématiques diverses et variées, et qui peuvent mettre en danger la communauté éducative.

Je rappelle quand même qu’il y a peu de temps, une collègue a été tuée par l’un de ses élèves qui souffrait de problèmes de santé d’un point de vue psychiatrique.

Donc, vous voyez un peu, nous ne sommes pas toujours prêts face aux dangers.

Europe 1 – Lénaïg Monier

On peut imaginer la peur et peut-être même la colère du milieu enseignant, Maxime Reppert ?

SNALC – Maxime Reppert

Bien sûr, il y a à la fois de la détresse, du choc et de la colère.

La colère survient car notre syndicat, le SNALC, réclame depuis des années plus de sécurité pour les personnels et dénonce les conditions de travail inacceptables que nous vivons au quotidien. Cette banalisation de la violence et ce sentiment de ne pas vouloir créer de vagues sont particulièrement frustrants.

Nous demandons donc un changement net et rapide de cet état, d’autant plus que cela s’inscrit dans une société de plus en plus violente et précoce.

Europe 1 – Lénaïg Monier

En tout cas, merci beaucoup Maxime Reppert d’être venu nous livrer votre témoignage sur Europe 1. Je rappelle que vous êtes vice-président du SNALC, le syndicat national des lycées, collèges, écoles ainsi que du supérieur.

« Comme nous l'avons vu avec la question des fichiers S mineurs il y a quelques mois, les informations ne circulent pas toujours, et parfois, nous nous retrouvons face à des élèves qui ont des problématiques diverses et variées, et qui peuvent mettre en danger la communauté éducative.»
Maxime Reppert
Vice - Président du SNALC