Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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40 ans d’EPS à l’en : un bilan très mitigé (1re partie)

© iStock_brizmaker

Le 40ème anniversaire de l’intégration de l’EPS au MENJS est l’occasion de faire un bilan sur l’évolution de la discipline. 

L’ÉVOLUTION STATUTAIRE

Détachée du ministère des sports depuis 1981, l’EPS a acquis une reconnaissance universitaire, statutaire, disciplinaire et scolaire. La formation sportive en 3 ans des professeurs adjoints dans les CREPS a été stoppée (1984). La formation universitaire dans les UFRSTAPS (1984) et le CAPEPS sont devenus la voie principale à l’enseignement. La création des maîtrise, doctorat STAPS, agrégation d’EPS et l’extinction progressive des corps des maîtres, des professeurs adjoints et des chargés d’enseignement ont contribué à homogénéiser la profession et à lui conférer un statut et un prestige quasi équivalents aux autres disciplines. Les enseignants d’EPS ont ainsi vu leur accès et leur contribution à toutes les missions scolaires se généraliser et s’amplifier depuis 40 ans. 

En revanche, la masterisation de la formation (2011), l’augmentation des durées de cotisations (1993, 2003, 2014) et de l’âge légal de départ à la retraite (2010) ont allongé les carrières et une pénibilité physique propre à notre discipline. Les charges de travail, avec la démultiplication des missions disciplinaires et d’établissement (1997, 2010, 2013) se sont considérablement accrues. Les conditions d’enseignement se sont complexifiées et dégradées (effectifs, typologie des élèves, incivilités…). Le gel du point d’indice depuis 2010 et le PPCR (2017) ont nivelé à la baisse les salaires des enseignants d’EPS, déjà moins bien rémunérés (salaires, HSE) que leurs homologues certifiés ou agrégés. A indice égal, ils sont toujours astreints à plus d’heures de service alors que plus rien ne justifie de tels écarts. Enfin la contractualisation en cours de l’enseignement entraîne une précarisation et un appauvrissement de la profession. 

Si l’intégration au MEN a favorisé une élévation statutaire qui reste à parfaire, elle a entraîné les enseignants d’EPS vers une dépendance, une paupérisation et une corvéabilité croissantes, objets de lutte pour le SNALC. 

Article paru dans la Quinzaine universitaire n°1458 du 15 novembre 2021