SITUATION SANITAIRE :
IL FAUT ANTICIPER !
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Communiqué de presse publié le 14 janvier 2021
Par Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC
Pour le SNALC, la mesure annoncée la plus importante est d’avoir des campagnes de tests massives, notamment quand plusieurs cas sont avérés dans un établissement. Le SNALC y a toujours été favorable, et tient à rappeler que l’on a pris un retard certain en la matière. Il demande que l’on établisse un suivi quantitatif du nombre de tests réalisé dans l’Éducation nationale, et du nombre d’établissements bénéficiaires de telles campagnes dans chaque académie.
Pour le reste, le SNALC prend acte que le renforcement du protocole se résume globalement à faire pratiquer l’EPS en extérieur en pleine période hivernale… les mesures concernant les cantines étant quasi identiques à ce qui existe déjà dans le protocole actuel. S’il comprend les raisons poussant à une telle mesure, le SNALC rappelle qu’on ne peut pas modifier d’un claquement de doigt l’organisation annuelle des cours d’EPS, ni trouver d’installations sportives en extérieur par magie.
Le SNALC continue de dénoncer la politique sanitaire « à la carte », où chaque lycée adapte ou n’adapte pas ses effectifs sur des critères qui sont loin d’être toujours des critères sanitaires. Les collèges et les écoles primaires, quant à eux, demeurent dans le « débrouillez-vous ». Il n’est enfin plus tenable d’entendre le double discours du ministre, qui demande en même temps un renforcement des règles sanitaires et le maintien du maximum de cours pour les élèves de terminale, car il n’a toujours pas annoncé la non-tenue des épreuves de spécialité du baccalauréat général et technologique à la mi-mars. Par cette position acrobatique, il met personnels, élèves et parents dans des états de tension et de conflits qui pourraient être évités.
Le SNALC portera tous ces éléments, et de nombreux autres, lors du point sur la situation sanitaire qui aura lieu lundi prochain entre le ministère et les organisations syndicales représentatives. Il continuera de signaler que nous ne serions aujourd’hui pas en mesure d’anticiper correctement dans nos écoles, collèges et lycées, une importante dégradation de la situation sanitaire.