La note de service du 11 mars 2021 est en ligne sur le site du ministère. Elle précise différentes modalités de notation des élèves selon les circonstances rencontrées en cours d’année. Quatre cas de figure sont présentés :
- Très utopiquement «les trois évaluations prévues dans le cadre du CCF en EPS sont maintenues, dès lors que les conditions sanitaires le permettent…Elles doivent permettre d’évaluer les compétences du candidat dans au moins deux champs d’apprentissage».
- Encore très improbablement il est stipulé que «dans le cas où, pour des raisons liées au contexte sanitaire, l’une des trois évaluations ne peut avoir lieu, la note finale d’EPS … correspond à la moyenne des deux notes de CCF».
- Plus raisonnablement il est envisagé que «si le candidat n’a pu obtenir qu’une seule et unique note dans le cadre du CCF, alors cette unique note de CCF est prise en compte pour le baccalauréat, complétée par la note de moyenne annuelle d’EPS … Dans ce cas de figure, la note finale est la moyenne entre la note du CCF et la note de moyenne annuelle. »
- Plus certainement «si le candidat n’a pu obtenir aucune note dans le cadre du CCF, une note résultant des acquisitions du candidat tout au long de la formation pourra être proposée si le professeur dispose de suffisamment d’éléments pour attester de la compétence de l’élève en EPS. Cette note correspond à la moyenne annuelle d’EPS de la classe de terminale».
Enfin très concrètement cette note ne précise pas ce qu’il y aura à faire si les enseignants ne disposent pas de suffisamment d’éléments pour évaluer objectivement leurs élèves…
Mais pas de panique comme l’institution l’affiche «les professeurs d’EPS sont compétents pour adapter leur organisation leur enseignement et leur projet pédagogique à ces conditions sanitaires». Aucun doute qu’ils sauront tout aussi bien le faire en matière de notation et de certification.