Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Baccalauréat : attendre ici la fin ?

© istock_eyecrave-productions-1325985119

Le SNALC a lancé une consultation des professeurs de lycée sur les épreuves de spécialité et leurs conséquences dans l’organisation des établissements afin de disposer de remontées de terrain en vue d’une audience auprès du ministre. Au regard des réponses des collègues, beaucoup de choses sont à revoir. 

 

RECONQUÉRIR LE TROISIÈME TRIMESTRE ? 

Cette enquête SNALC, dont la représentativité est évidente avec quelques 3 500 réponses, confirme ce que notre syndicat redoutait dès l’annonce d’épreuves de spécialité en mars. Les élèves-candidats ont pris du repos les jours suivant leurs deux journées d’épreuves. Plus de 80 % des professeurs enseignant en voie générale ont fait cours devant des effectifs amoindris. Ils étaient près de 90 % en voie technologique. La semaine suivante, alors que les collègues de spécialité avaient droit à quatre demi-journées de correction, les élèves prenaient aussi du temps, mais de récupération. Évidemment, le fait que les élèves aient pu connaître leurs résultats le 12 avril a eu des conséquences. Plus de 70 % des professeurs de la voie générale avaient moins d’élèves qu’à l’accoutumée contre 82 % en voie technologique. 

QUID DES ÉPREUVES ? 

Dans l’ensemble, les corrections se sont plutôt bien passées. Santorin semble avoir fait son chemin et les réunions préparatoires ont fonctionné. Mais 11 % des correcteurs ont encore vu – manoeuvre inacceptable – leurs notes remontées sans autre forme de procès. 

Le gros point noir réside en fait dans la passation sur deux journées et la nécessité d’avoir deux sujets. Une grande partie des collègues remarquent des différences de difficulté entre lesdits sujets. Et cela remet en cause l’égalité de traitement entre les candidats. 

QUE FAIRE DÉSORMAIS ? 

Pour le SNALC, il est temps que le Ministère comprenne que ces épreuves portent atteinte à l’égalité républicaine et incitent les élèves à se priver de connaissances dont ils ont pourtant grand besoin. Le Ministre lui-même ne peut ignorer cela. Il s’est d’ailleurs adressé aux élèves en leur demandant de bien rester en cours jusqu’au bout dans une vidéo assez hors-sol et visiblement vaine. La solution est ailleurs… en juin.  


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1477 du 12 mai 2023

Enquête SNALC sur les épreuves de spécialités

Pour la première fois cette année, les épreuves de spécialités pouvaient se tenir en mars. Par ailleurs, lors de la session 2021-2022, le SNALC avait été alerté par de nombreux correcteurs sur le fait que les notes qu’ils avaient attribuées aux candidats avaient été remontées de manière systématique et sans qu’ils n’eussent la moindre explication.