
Face à la montée des violences en milieu scolaire, les personnels expriment une détresse profonde et une peur quotidienne.
Maxime Repère, vice-président du SNALC, est l’invité de CNEWS, interrogé par Jean-Marc Morandini le 18 juin 2025.
CNEWS – Jean-Marc Morandini
Maxime Reppert, bonjour, merci d’être en direct avec nous. Vous êtes vice-président du Syndicat National des Lycées, Collèges et Écoles du Supérieur. Cette lettre, je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de la lire, mais elle est glaçante. « Nous sommes en danger, nous risquons notre vie », écrivent ces professeurs et personnels.
SNLC – Maxime Reppert
Oui, effectivement, j’ai pu lire cette lettre. Elle est glaçante, certes, mais elle est aussi poignante. Et vous savez, ce qui se passe à Argenteuil, c’est en réalité ce qui se passe partout en France. C’est ce que ressent l’ensemble de la communauté éducative. Peu importe que l’on soit en école, collège ou lycée, la situation est partout la même. Il y a un sentiment d’impuissance, de révolte, d’abandon et de tristesse.
