POINT SUR LA SITUATION SANITAIRE
Réunion du 8 juillet 2021 au ministère
PRÉPARATION DE LA RENTRÉE
© : iStock – Amy Mitchell
Compte rendu du SNALC publié le 8 juillet 2021
Par Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC
En présence du directeur de cabinet et de la conseillère sociale.
L’objectif est de faire connaître le protocole sanitaire qui s’appliquerait (en fonction de situations épidémiologiques différentes). Cela ferait trois ou quatre situations à traiter. Les éléments sont :
? la doctrine d’accueil (jauge, hybridation, fermeture…),
? le protocole sanitaire strict (gestes barrière, port du masque, …),
? l’EPS (être clair sur son fonctionnement),
? le protocole de « contact tracing ».
Le ministère vise à transmettre les scénarios avant la fin juillet, et prévoit une nouvelle réunion vers la fin août.
Des moyens supplémentaires ont été affectées aux académies (1500 équivalents temps plein en heures supplémentaires), avec une priorité sur les lycées. Ces moyens seront utilisables sur l’ensemble de l’année scolaire.
Pour tous les niveaux, un cas confirmé = fermeture de la classe. On ne passe plus par les ARS : la procédure est accélérée.
L’avis du SNALC
Le SNALC demande que l’on anticipe suffisamment les différents « scénarios », et surtout que l’on applique ce que l’on a écrit. L’an dernier, le ministère avec produit des scénarios en cas de circulation « active » et « très active » du virus, mais il avait fallu quasiment livrer une bataille de communication pour qu’on les applique, et encore tardivement et partiellement. Cela ne doit plus se reproduire.
Le SNALC rappelle que le volet pédagogique de la gestion de la pandémie est pour le moment au point mort, puisque les réunions prévues sur le sujet ont été annulées par la DGESCO. AU collège, on ne peut uniquement s’appuyer sur « devoirs faits », qui n’a pas un objectif de « récupération ».
Le SNALC espère que l’on a pris la mesure des défaillances technologiques que l’on a vécues cette année, et que l’on a mis les moyens matériels et humains pour qu’elles ne se reproduisent pas l’an prochain. Le SNALC rappelle qu’avoir maintenu les 1800 suppressions de postes dans le second degré alors que l’on vit une crise majeure est proprement hallucinant.
LA VACCINATION – LES PERSONNELS
Ce sera l’enjeu principal du second degré pour la rentrée. Une campagne de communication a été engagée pour que les élèves soient le plus possible vaccinés pendant l’été. L’avancée sur la couverture vaccinale déterminera beaucoup de choses sur le protocole et ses modalités. On pourrait mettre en place des choses dans certains établissements, mais la vaccination ne sera pas faite par les personnels de santé scolaire. Un travail est engagé avec les ARS sur l’accès des jeunes aux centres de vaccination.
Sur les personnels vulnérables et la doctrine personnes vaccinées/non vaccinées, le travail se fait avec la fonction publique.
Les masques continueront d’être fournis gratuitement aux personnels.
L’avis du SNALC
Le SNALC signale de ne pas oublier de communiquer vers les fédérations de parents, car ce sont bien les parents qu’il faut convaincre, davantage que les élèves et les personnel (aussi bien sur la vaccination que sur les tests).
Le SNALC n’est pas favorable à l’organisation de campagnes de vaccination dans les établissements scolaires. La séquence des auto-tests nous a montré qu’il y avait un fort risque d’inefficacité, alors même que la logistique sera très lourde et très pénible. Nous préférons nettement la vaccination dans des centres dédiés, ce qui a plutôt bien fonctionné pour les adultes.
Le SNALC rappelle que la vaccination des personnels au printemps dernier a été gérée de façon déplorable, et que nous ne l’oublions pas.
LA POLITIQUE DE TESTS – LE DÉPISTAGE
Point important avec des variants qui se propagent plus vite. Tout n’est pas encore stabilisé. La doctrine des tests salivaires sera confortée et renforcée dans le premier degré (rappel que les élèves ne seront pas vaccinés). On a constaté un fort taux d’adhésion des parents.
Sur le second degré, on a tiré les enseignements des autotests (faible taux d’adhésion des parents en fin d’année, difficultés de mis en œuvre dans les lycées). Les modalités devront être revus.
L’avis du SNALC
Le SNALC a toujours défendu l’idée que les autotests avaient une utilité, mais à partir du moment où ils étaient effectués par les élèves à la maison et non à l’école.
Le SNALC est favorable au développement de la politique de tests salivaires dans le premier degré, qui a plutôt bien fonctionné.
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