Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Un robot humanoïde en classe ? Ce n’est pas de la science-fiction

Il est désormais possible de voir un robot débarquer en classe pour permettre aux élèves du primaire empêchés d’aller à l’école pour de longues durées de participer « en direct » à la classe. L’arrivée de ce nouvel « outil » révolutionne la classe et pose de nombreuses questions. 

Ces robots s’adressent aux élèves privés d’école pour au moins un mois. L’objectif principal est de les inclure le plus possible dans le processus pédagogique pour éviter une rupture trop forte. Ils peuvent ainsi suivre la classe par exemple depuis l’hôpital ou un lieu de convalescence. 

Le programme TED-i (Travailler Ensemble à Distance et en Interaction) permet donc de déployer sur tout le territoire 1 750 robots humanoïdes, prénommés Buddy, dans les écoles primaires. Buddy est mobile, doté d’un écran tactile et d’une autonomie de 4 heures. 

Sont également déployés 1 750 robots BEAM, équipés d’un micro, de son, d’une caméra, d’un écran, pilotés à distance par l’élève et adaptés « en fin du cycle primaire ». 

Après la classe à distance et la continuité pédagogique, le PE découvre donc l’élève à distance. Si l’objectif premier est tout à fait louable, ce dispositif constitue néanmoins une intrusion avec une caméra active en permanence dans la classe. 

Qu’en est-il du droit à l’image de l’enseignant et des autres élèves ? De la protection des données d’un robot développé par une société privée ? De la sécurité en cas d’une utilisation malveillante ou de piratage du dispositif ? Comment assurer la sécurité de tous quand il est prévu qu’un élève pilote à distance un robot de 18 kg pour 1,30 m et qui peut se déplacer dans la cour de récréation ? Le professeur en est-il responsable ? 

Enfin, comment le PE va-t-il trouver du temps pour la manipulation du robot au quotidien, la coordination avec les équipes médicales ou encore l’adaptation des supports d’enseignements ? 

Les 108 heures, baguette magique préférée de nos supérieurs, seront à coup sûr invoquées pour que le PE apprivoise la machine. 

Le SNALC attend du ministère des réponses claires à ces questions inquiétantes. Le lancement en grande pompe de TED-i ne doit pas occulter ces préoccupations qui ne peuvent être négligées 

Article extrait de la revue du SNALC, la Quinzaine universitaire n°1462 du 18 février 2022