Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Trois jours de carence ? Non, merci !

© istockphoto_PAVEL IARUNICHEV-1211189603

Le jour de carence est un délai durant lequel le professeur des écoles ne reçoit, en cas d’arrêt maladie, ni indemnité journalière de la sécurité sociale, ni traitement. Il est actuellement d’un jour pour les fonctionnaires, et ce depuis 2018. Cela signifie qu’un professeur en congé maladie ne perçoit sa rémunération qu’au deuxième jour de son arrêt. 

Les salariés du privé sont rattachés à un autre régime, où les jours de carence sont portés à trois si aucune convention collective plus avantageuse n’a été signée. 

L’AMENDEMENT DU SÉNAT 

Le SNALC se désole de voir le débat parlementaire sur le budget de 2024 porter sur la possibilité de voir ce délai de carence porté à trois jours. L’objectif final serait de générer 220 millions d’euros d’économies pour le budget de l’État en 2024. En effet, les arrêts maladie auraient augmenté de 8,2 % en 2022. Ce débat avait déjà eu lieu en 2019, mais le gouvernement avait obtenu son retrait. 

UN CONSTAT : LES ENSEIGNANTS PEU ABSENTS MALGRÉ LES RISQUES D’EXPOSITION 

En 2021, la Cour des comptes relevait que seulement 2,6 % des enseignants avaient été absents « au moins un jour au cours d’une semaine ». C’est le taux le moins élevé de la fonction publique et il est même bien inférieur à celui du privé qui s’élevait à 3,9 %. Lorsque l’on observe l’analyse de la DEPP dans sa note d’information n°20-31 de septembre 2020, on constate que la très grande majorité des arrêts maladie sont dus à des congés pour des pathologies ordinaires : dans notre métier, nous sommes constamment avec des enfants qui ne connaissent pas les gestes barrières, partageant microbes et « nez qui coulent ». Nos classes sont souvent mal chauffées et mal ventilées. Les PE sont donc particulièrement exposés aux rhumes, bronchites, grippes et extinctions de voix parmi d’autres maladies du quotidien. 

C’est pourquoi le SNALC s’oppose fermement à cet amendement qui ne prend pas en compte la réalité de notre profession et ne regarde que les économies budgétaires. 


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire – école n°1486