Reconnaître la faiblesse de nos rémunérations ne suffit plus. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour rémunérer correctement les personnels, garantie indispensable de la qualité de notre école. Or, ce n’est pas en proposant un « pacte », et donc des tâches supplémentaires en échange d’une pseudo-revalorisation, que ce gouvernement parviendra à restaurer l’attractivité de nos métiers.
Dans le cadre des concertations sur la revalorisation, la réunion du 6 mars qui portait sur le pacte a été marquée par tant d’indigence qu’à l’unanimité les organisations syndicales ont quitté la table des manipulations et adressé le communiqué suivant :
« Les organisations FSU, Unsa Education, SGEN-CFDT, SNALC et Sud Education ont quitté aujourd’hui la réunion consacrée au pacte. Elles ont confirmation que le pacte est un instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues et aux besoins de l’Ecole. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, le pacte va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels. Aucune réponse n’est apportée sur la question des inégalités salariales femmes/hommes : le pacte va même aggraver ces inégalités, c’est inacceptable ! Enfin, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE.
Nos organisations syndicales exigent une revalorisation ambitieuse et sans contreparties pour tous les personnels. »
Pour suivre le calendrier et les résultats de la concertation sur la revalorisation, rendez-vous sur le lien