Entretien avec le ministre de l’Éducation nationale
Compte rendu du SNALC du 23 octobre 2025
LE THÈME
Le Ministre de l’Éducation nationale et le Ministre de l’Enseignement supérieur lancent les réunions du comité de suivi afin que les organisations syndicales puissent suivre la mise en place de la réforme et porter leurs revendications.
L’ESSENTIEL
44 licences préparant au professorat des écoles (LPE) et 34 masters M2E ouvrent.
Pour le Ministre de l’Enseignement supérieur, le maillage territorial peut encore être affiné. Cette première séance doit permettre d’aborder de nombreux sujets. La prochaine réunion, en mars, portera plus particulièrement sur les questions RH. La suivante se tiendra en juin. D’ici là, le Ministère communiquera rapidement les chiffres stabilisés du concours avant janvier et reviendra en janvier vers les organisations syndicales au sujet du fast-track, qui ne sera pas une dispense d’épreuve, mais une valorisation du parcours en LPE.
LE SNALC A INSISTÉ SUR
Depuis le début de cette réforme, nous demandons qu’elle ne se traduise pas par une perte de qualité. Le concours se tenant en fin de licence, une partie de celle-ci sera consacrée à sa préparation.
Par ailleurs, le concours demeure faible sur le plan disciplinaire. Les lauréats sont empêchés de suivre ou de poursuivre un master disciplinaire. Le M2E était présenté comme étant disciplinaire aux deux tiers, mais les référentiels prouvent le contraire.
Le SNALC ne peut accepter cette perte disciplinaire qui nuit à la formation des futurs collègues.
La question de l’attractivité demeure centrale. Si le SNALC note que l’obligation quadriennale est désormais limitée aux lauréats effectuant l’intégralité du M2E, elle reste pour nous un obstacle, tout comme le fait d’être enfermés dans le M2E. En outre, si une réforme réussie est nécessaire pour améliorer l’attractivité, elle ne saurait être suffisante.
L’AVIS DU SNALC
Ce comité de suivi doit permettre de corriger les erreurs et les manquements signalés par la majorité des syndicats, et ne pas se dérouler comme ceux relatifs aux réformes du baccalauréat général et technologique ou de la voie professionnelle, qui, par le passé, n’ont servi à rien, étant incapables de prendre en compte les alertes des représentants du personnel.





