Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Professeur : le métier dont j’ai toujours rêvé ?

© istockphoto_SashaFoxWalters-171150312

Après avoir été reçue à l’agrégation d’espagnol en 2011, j’ai été nommée stagiaire dans un Lycée de l’académie de Nantes. C’était l’année où l’on avait un service complet, en plus de la formation à l’IUFM. Malgré cela, le métier ressemblait beaucoup à celui que je m’étais imaginé : intense, intéressant, exigeant, des élèves parfois difficiles mais exactement comme peuvent l’être des adolescents.

Ensuite, il y a eu la grande roulette des mutations et la titularisation dans l’académie de Créteil. Comme des centaines de collègues, j’ai découvert que le cadre de vie était essentiel, tant pour la santé mentale des professeurs que pour le climat de travail et la réussite des élèves. J’ai alors réalisé que je n’étais absolument pas préparée à la tâche qui m’incombait. On n’attendait pas de moi des compétences dans ma discipline, encore moins un bagage universitaire, mais bien de tenir virilement une classe et d’encaisser le rapport de force permanent. Petit à petit, ce métier tant rêvé est devenu un cauchemar. La boule au ventre le matin, les 2 à 3 heures quotidiennes de transport, les incivilités, la fatigue ont eu raison de ma vocation.

C’est alors que grâce au SNALC, j’ai demandé un poste adapté. Dans un premier temps, il y a eu la reconstruction grâce à une nomination comme enseignant correcteur au Cned. Le temps de se reposer et retrouver confiance en moi. Puis, dans un second temps, il y a eu le courage de franchir le pas de la reconversion, de renoncer à terme à ce concours pour lequel j’avais fait tant d’efforts et aussi, sans doute, dans lequel j’avais mis trop d’espoir. Le service RH de proximité de mon académie m’a permis de me poser les bonnes questions, notamment grâce à une formation de type bilan de compétences. J’ai eu l’envie et la force de reprendre des études en économie gestion, de recommencer un cursus en première année de licence. Le poste adapté n’est pas forcément une voie de garage, il peut permettre une reconversion dans de très bonnes conditions. La mobilité peut certes être un parcours du combattant mais elle est un droit et vous ne devez pas y renoncer. Un professeur malheureux n’est pas un bon professeur.