En cas de problèmes personnels, un accompagnement social peut être mis en place par l’administration. Le SNALC vous en explique les modalités.
Mené avec l’accord de l’agent et dans le strict respect du secret professionnel, il s’adresse à l’ensemble des personnels : titulaires, stagiaires, contractuels, retraités et leurs ayants droit (époux ou partenaire de Pacs et enfants d’un agent défunt).
Que le problème soit d’ordre professionnel, personnel, familial ou lié à la santé, l’assistant ou l’assistante de service social offre une écoute bienveillante, des informations sur les droits et un accompagnement personnalisé.
Assistance économique
Certaines situations entraînent un besoin de soutien financier : dépenses imprévues (réparation d’un véhicule, dépense domestique nécessaire comme le chauffage…), baisse des revenus suite à un congé maladie, retenues sur salaire conséquentes, séparation ou décès.
Le service social accompagne les agents dans l’évaluation de leur situation socio-économique et aide à la recherche de solutions à court et long terme. L’assistant social conseille l’agent qui le souhaite dans la gestion de son budget ou dans une situation de surendettement. Il peut ainsi instruire des demandes d’aides financières par le biais de prêts à taux zéro ou de l’aide d’urgence ponctuelle.
Assistance pour la vie familiale
Des événements familiaux, comme une modification de la structure familiale peuvent aussi entraîner des répercussions sur la vie d’un agent. Le service social est alors présent pour le soutenir, lui, comme sa sphère familiale (ascendants, descendants et ayants droit) , mais aussi pour les informer sur les prestations sociales et leur en faciliter l’accès.
Il accompagne les demandes de logement dans le parc social des fonctionnaires, notamment en cas de violences conjugales et intrafamiliales. Il peut aussi appuyer une demande de priorité sociale dans le cadre de la mobilité des enseignants, par exemple lorsque l’agent rencontre d’importantes difficultés pour élever seul ses enfants.
Assistance en matière de santé
En lien avec le service de santé au travail, le service social apporte son expertise dans l’information sur les droits à congés, l’accès aux soins et l’accompagnement lors des démarches administratives (maladies graves, handicap, accidents de travail et poste adapté). Il conseille et oriente en cas de souffrance psychologique ou d’isolement, notamment vers le réseau PAS (Prévention, Aide et suivi) et se rend même parfois au domicile de l’agent.
Assistance professionnelle
Lorsque des difficultés liées à la vie professionnelle apparaissent : relations conflictuelles, violences, harcèlement, discrimination, etc., le service social peut proposer l’accompagnement vers un dispositif de prise en charge (médecine du travail, RH de proximité, correspondant handicap, …). Il aide au maintien dans l’emploi et à la réadaptation au travail en lien avec les dispositifs de santé. Il peut également apporter sa contribution pour accéder à des occupations ou ateliers thérapeutiques bénévoles (OT ou AT) et pour des postes adaptés de courte durée (PACD) en trouvant des lieux de stage propices à une reconversion professionnelle.
Écoute, confidentialité, accompagnement et soutien sont les maîtres-mots que revendiquent les professionnels du service social dans la résolution des différentes difficultés qu’un agent peut rencontrer.
Le SNALC rappelle que ces accompagnements se font en accord avec l’agent et conseille vivement de prendre contact avec sa section académique du SNALC pour ne pas rester seul face aux épreuves.
Pensez à l’aide d’urgence de l’action sociale
Par Bertrand FISSON-BLACKWELL, SNALC Reims
Une aide financière d’urgence non remboursable, voire un prêt à taux zéro, peuvent être octroyés à l’agent (qu’il soit stagiaire, contractuel, titulaire ou retraité) qui s’adresse à un assistant social de la DSDEN ou du rectorat. Accidents de la vie, finances fragiles, découvert bancaire consécutif à une séparation… Ces situations peuvent être prises en compte dans le cadre d’une aide d’urgence ponctuelle. Elles seront examinées par la commission permanente d’action sociale (CPAS) du département. À noter, le rectorat peut également aider financièrement les cas les plus urgents, en dehors de la CPAS.
Les montants sont plafonnés. Les sections académiques du SNALC peuvent conseiller et accompagner leurs adhérents pour solliciter l’action sociale académique. Pensez-y !
Article publié dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1505-École du 3 octobre 2025