Cela fait presque dix ans que le conseil école-collège existe. Est-il vraiment efficace et qu’en pensent les PE ? Le SNALC fait le point.
LÉGISLATION
C’est le décret n°2013-683 du 24 juillet 2013 qui fixe les modalités du fonctionnement du conseil école-collège. Celui-ci se réunit au moins deux fois par an, permettant des concertations entre les enseignants des premier et second degrés. À l’école primaire, les PE qui assistent à ces réunions sont désignés pendant les CMC (Conseils de Maîtres de Cycle) : cette mission est prévue dans les textes, au sein de la répartition des 108 heures réglementaires.
COMPOSITION
Le conseil école-collège comprend : le principal du collège ou son adjoint ; l’IEN de la circonscription du premier degré ou son représentant ; quelques professeurs du collège ; les PE désignés lors des CMC dans les écoles.
OBJECTIFS
L’objectif principal du conseil école-collège est de faciliter le passage du CM2 vers la 6e, étape fondamentale dans la vie des élèves. Ces derniers bénéficient dans ce cadre d’un accompagnement personnalisé et d’une continuité pédagogique assurée. Des projets inter-degrés sont menés, via un programme d’actions pour l’année scolaire et un bilan des réalisations est effectué afin d’en mesurer l’efficacité.
CONCLUSION DU SNALC
Le conseil école-collège peut être intéressant quand il favorise la poursuite des aménagements et aides pour des élèves à besoins éducatifs particuliers (PPRE passerelle par exemple). Cependant, certains IEN profitent de cette instance pour dresser un bilan des évaluations nationales et mettre en avant des statistiques et des comparaisons. Le SNALC dénonce l’inefficacité des conseils école-collège quand ils n’ont d’autre but que de culpabiliser les professeurs des écoles et quand ils prennent la forme d’énièmes réunions qui n’apportent rien à personne.
Article publié dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1485 – école du 26 janvier 2024