Le ministère propose chaque année des formations MIN-ASH (Modules de formation d’Initiative Nationale dans le domaine de l’Adaptation scolaire et de la Scolarisation des élèves en situation de Handicap).
Qui peut participer à ces formations ?
Elles concernent tous les PE, qu’ils soient spécialisés ou non. A noter que ceux qui ont obtenu le CAPPEI ont droit à 100h de formation dans les 5 ans suivant l’obtention du certificat. Ils peuvent faire valoir leur candidature pour un à deux modules pour un total de 50 heures par an, sous réserve d’exercer effectivement dans le spécialisé.
Quelles modalités pratiques ?
Les stages durent en général une semaine et se tiennent sur tout le territoire en présentiel, en distanciel ou en parcours hybride sur le temps de travail.
Les thèmes proposés sont assez variés. Pour 2023-2024, il est possible de postuler, entre autres, pour :
- L’apport des sciences cognitives au service des apprentissages
- Enseigner en tenant compte des besoins liés aux troubles du spectre de l’autisme
- Enseigner en tenant compte des besoins liés aux difficultés à expression comportementale
- Coopération enseignants/AESH
- Enseigner en tenant compte des besoins liés aux situations de polyhandicap…
Il est possible de demander une formation qui ne se tient pas dans son académie : une fois la candidature d’un PE retenue, il sera convoqué avec droit à des frais d’hébergement et de déplacement (à avancer, les remboursements n’intervenant qu’a posteriori).
Comment s’inscrire ?
Ces formations ne s’inscrivent pas dans le cadre du plan de formation. Les formulaires sont généralement disponibles sur le site de l’inspection; sinon, il faudra interroger la DSDEN. Attention, les noms des inscrits doivent être envoyés au ministère par l’administration le 30 juin 2023 au plus tard : il est urgent de s’inscrire !
Il y a de plus en plus d’élèves en situation de handicap dans les classes. Cependant, quelles que soient les formations à l’école inclusive qui seront proposées aux PE, la logique du tout inclusif à l’école n’est pas sans conséquences. Pour le SNALC, la formation et la différenciation ne pourront jamais remplacer les soins qui restent essentiels pour certains élèves.