Les cours d’enseignement moral et civique (EMC), mis en place en 2015, doivent permettre aux élèves de prendre conscience de leurs droits et de leurs devoirs en tant que citoyens, ainsi que d’apprendre les valeurs de la République. Maxime REPPERT détaille l’EMC.
À retrouver sur le site de BFM TV. Par Clément Boutin le 02/11/2020
Extraits
Citation:
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Quel est le but de l’EMC ?
[…] L’enseignement moral et civique est “dans le prolongement des cours d’éducation civique”, explique à BFMTV.com Maxime Reppert, professeur d’histoire-géographie et président académique du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (SNALC) à Dijon. […] […] Concernant la forme que prend l’enseignement moral et civique, cela fait partie de “la liberté pédagogique dans la construction du cours” de l’enseignant, indique Maxime Reppert, tout en restant dans le cadre de ce qui est édicté au Bulletin officiel. “Il peut s’agit de l’organisation d’un débat, de l’utilisation d’un écrit ou d’une vidéo. Il doit y avoir un échange avec les élèves et leur donner les atouts pour réfléchir”, souligne le professeur d’histoire-géographie. […] Quels professeurs sont en charge de l’EMC ? […] Au primaire, l’enseignement moral et civique est assuré par les professeurs des écoles. Au collège, ce sont les enseignants d’histoire-géographie qui sont en charge de ce cours. Au lycée, il n’y a pas de professeurs attitrés, “il s’agit généralement de ceux d’histoire-géographie, de philosophie ou encore de français”, indique Maxime Reppert. […] Le président académique du SNALC Dijon précise cependant qu’il n’existe pas de formation à proprement parler “pour les aider à aborder ces thèmes parfois sensibles”. Des ressources existent en ligne mais elles “ne permettent pas d’appréhender toutes les questions que pourrait poser un élève”. […] Combien d’heures sont consacrées à l’EMC ? Jean-Michel Blanquer a, par ailleurs, annoncé dimanche au Parisien vouloir renforcer dès la rentrée prochaine l’EMC “notamment en termes de nombre d’heures de cours”. […] Une “bonne initiative”, juge Maxime Reppert, qui souligne néanmoins l’existence “d’une forme de défiance entre ce que dit le ministre et ce qui se fait ensuite”. […] |