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Contractuels ATSS : la précarité chez les invisibles

© Concord90 de Pixabay

À la lecture du rapport, il apparaît qu’un grand nombre de personnels administratifs, bien que trouvant du sens à leur travail, ressentent « un grand manque de considération », jugent leurs conditions de travail dégradés et la formation inadaptée à leurs besoins. Par ailleurs, nombreux sont les administratifs à se reconnaître victimes de harcèlement moral ou s’estiment épuisés professionnellement.

 

Un grand manque de considération

Selon l’étude, « près de 4 Personnels d’administration sur 10 ne se sentent pas écoutés et 1 sur 3 ne se sent pas respecté par la hiérarchie » et « 70% des personnels d’administration estiment que les services de leur administration ne connaissent pas bien leurs activités ». De plus, 59% des personnels administratifs estiment qu’ils n’ont pas « la possibilité de faire entendre leur voix » et, à 39% ne pas bénéficier « du soutien de la hiérarchie ».

 

Des conditions de travail dégradées

Une grande majorité des administratifs (77,5%) déplore une augmentation du volume de travail et sont 62% à dénoncer la dégradation des conditions de travail. 64% estiment que cette évolution s’est produite aux cours des 4 dernières années. Quant à la durée du travail hebdomadaire, on observe qu’elle est supérieure à 40h pour plus de 60% des personnels, avec toutefois des variations selon les catégories A, B et C.

 

Une formation inadaptée

62% des personnels administratifs estiment que la formation reçue est inadaptée à leurs besoins actuels et seul 42% se déclarent satisfaits des possibilités formation, pour 58% qui sont en désaccord. Un quart des personnels n’a bénéficié d’aucune formation ces cinq dernières années. En outre, c’est la catégorie A qui participe le plus à la formation continue et la catégorie C le moins.

 

Victimisation

58% des personnels estiment avoir été victimes de harcèlement moral, 45% d’ostracisme, 41% d’insultes et 7% d’harcèlement sexuel. Mais moins de la moitié des personnels victimes d’agression a informé sa hiérarchie, qui n’a généralement pas donné suite à ce signalement. 4% des personnels concernés ont porté plainte.

 

Qualité de vie au travail

Si 8 personnels sur 10 trouvent du sens dans l’exercice de leur travail et 7 sur 10 sont satisfaits par l’utilisation de leurs compétences, il faut noter que 4 personnels sur 10 estiment leur métier pas très motivant, pensent que leur travail n’est pas reconnu et qu’ils doivent faire régulièrement face à des injonctions souvent contradictoires. En outre, la moitié des personnels d’administration toutes catégories confondues envisage une reconversion et que pour un tiers des personnels, le climat social est jugé médiocre, voire mauvais.

Si pour le SNALC, cette étude a le mérite d’être exhaustive et révélatrice d’une surcharge de travail, d’une dégradation des conditions de travail et du climat social des personnels administratifs, il regrette toutefois l’absence à toute référence aux personnels administratifs contractuels. Sur l’ensemble des 78 pages de l’étude, le mot « contractuel » apparaît une unique fois et l’expression « non titulaire » jamais. Ces personnels contractuels, majoritairement en catégorie C, représentent environ 8500 personnes. En plus des problèmes rencontrés par l’ensemble des personnels administratifs, les contractuels sont, du fait de l’incertitude liée au renouvellement ou non du contrat, de la quotité de travail souvent incomplète, d’un traitement aligné sur le SMIC, dans une précarité extrême. C’eut été les rendre un peu moins invisibles parmi les invisibles que de les citer dans cette étude.