La continuité pédagogique imposée aux enseignants par le confinement national s’installe dans une complète précipitation. En EPS ont surgi des directives académiques contradictoires, des propositions d’activités plus ou moins sensées, s’appuyant sur des moyens pédagogiques et de communication très discutables.
Le SNALC-EPS invite à la plus grande prudence !
• Se référer aux indications des IPR présentes sur les sites académiques
Les directives sont diverses et variées selon les académies. Parfois la mise en pratique des élèves est totalement déconseillée parfois elle est encouragée, y compris de façon collective au mépris des règles sanitaires. Les professeurs sont parfois sommés «d’apporter aux élèves des contenus permettant une pratique physique régulière plus ou moins modérée (…) individuelle mais pouvant être partagée avec des camarades».
Avant de proposer toute activité en distanciel, il est donc indispensable de bien prendre connaissance des indications des inspections et de s’y conformer, tout en conservant une attitude critique.
• Utiliser les moyens de communication institutionnels
Les activités proposées aux élèves sont actuellement transmises à travers une multiplicité d’applications très souvent propriétaires. Certains y vont de leur propre initiative dans un empressement en manque de recul. Or l’utilisation de solutions tierces pose de nombreux problèmes.
En conclusion, il faut privilégier les ENT, Pronote, et les outils mis à disposition par l’EN et accepter que si ces moyens ne fonctionnent pas, ou mal, il n’est pas de notre ressort d’y remédier par des solutions non conformes et d’en porter la responsabilité.
• Attention aux activités physiques et aux consignes données aux élèves
Les contenus et les consignes donnés aux élèves engagent la responsabilité du professeur. Malgré tous les avertissements préalables de sécurité, rien ne garantit de bonnes applications. L’absence de surveillance et de contrôle des activités est un réel problème. Le crossfitness et le jogging sont actuellement les pratiques les plus plébiscitées en distanciel.
• QCM, quizz, analyses, carnets d’entraînement et autres sujets de connaissances
Il appartient à chacun de considérer le véritable intérêt de ces activités beaucoup plus cognitives et méthodologiques. Permettent elles de maintenir un lien positif ou coercitif entre l’élève et la discipline EPS ? Sont-elles une réponse pédagogique ou démagogique ? Dans tous les cas elles n’agiront pas sur le versant physique. Elles ne viendront que se sur-ajouter aux autres activités intellectuelles.
• Quelle continuité pédagogique en EPS ?
En tant qu’enseignants d’EPS nous pouvons faire passer un message à nos élèves. Le confinement est propice à la sédentarité, au grignotage et aux activités d’écran. Leur conseiller d’être vigilants sur ces aspects, les inciter à s’aérer tous les jours, à simplement jouer dans les jardins pour ceux qui en disposent, à trottiner à allure modérée 1 à 2 fois par semaine si les conditions le permettent, en étant encadrés par un parent pour les élèves mineurs, serait déjà une bonne chose.
Le confinement se durcissant, les ENT toujours défaillants, les exercices physiques réduits à domicile et laissés à la seule volonté des élèves, nous invitent à la modestie et à la prudence dans nos propositions, à la non culpabilité de ne pouvoir apporter mieux et éventuellement à imaginer et à partager de nouvelles solutions.
Si nous n’oublions pas nos élèves, si nous nous préoccupons de leur santé, de leur bien-être, de leur condition et de leur avenir physique, n’oublions pas qu’en la matière il n’y a aucune urgence. Actuellement elle est ailleurs.
Le SNALC-EPS invite à la plus grande prudence !
• Se référer aux indications des IPR présentes sur les sites académiques
Les directives sont diverses et variées selon les académies. Parfois la mise en pratique des élèves est totalement déconseillée parfois elle est encouragée, y compris de façon collective au mépris des règles sanitaires. Les professeurs sont parfois sommés «d’apporter aux élèves des contenus permettant une pratique physique régulière plus ou moins modérée (…) individuelle mais pouvant être partagée avec des camarades».
Avant de proposer toute activité en distanciel, il est donc indispensable de bien prendre connaissance des indications des inspections et de s’y conformer, tout en conservant une attitude critique.
• Utiliser les moyens de communication institutionnels
Les activités proposées aux élèves sont actuellement transmises à travers une multiplicité d’applications très souvent propriétaires. Certains y vont de leur propre initiative dans un empressement en manque de recul. Or l’utilisation de solutions tierces pose de nombreux problèmes.
- – En répondant aux insuffisances des outils institutionnels, elles masquent un état déplorable qui devrait être dénoncé tant il dément les propos du Ministre, qui affirmait “on est préparé à faire de l’enseignement à distance”.
- – Par ailleurs, il est fort discutable de faire la promotion auprès des élèves d’applications privées comme WhatsApp, Skype, Snapchat, Discord, Zoom, YouTube, Hangout, Glide… dont les usages gratuits ne sont pas innocents.
- – De plus, les recours à ces multiples logiciels, selon les préférences des enseignants, va considérablement complexifier la continuité pédagogique pour les élèves.
- – Enfin dans le cadre du règlement général de protection des données (RGPD), le protocole de l’enseignement à distance, disponible sur le site du MENJ, indique clairement « qu’il convient de ne pas utiliser des solutions privées non conformes aux usages professionnels et au RGPD”.
En conclusion, il faut privilégier les ENT, Pronote, et les outils mis à disposition par l’EN et accepter que si ces moyens ne fonctionnent pas, ou mal, il n’est pas de notre ressort d’y remédier par des solutions non conformes et d’en porter la responsabilité.
• Attention aux activités physiques et aux consignes données aux élèves
Les contenus et les consignes donnés aux élèves engagent la responsabilité du professeur. Malgré tous les avertissements préalables de sécurité, rien ne garantit de bonnes applications. L’absence de surveillance et de contrôle des activités est un réel problème. Le crossfitness et le jogging sont actuellement les pratiques les plus plébiscitées en distanciel.
- – En crossfit, des exercices statiques peuvent induire de mauvaises positions et comporter des risques articulo-musculaires. Des exercices plus dynamiques (steps ou dips) avec des chaises, nécessitent le choix d’un matériel robuste et stable qui à défaut pourrait entraîner des chutes et des blessures.
- – Quant au jogging, en période de confinement, c’est la gestion de la pandémie qui prévaut. Le SNALC n’encourage donc pas les pratiques nécessitant de sortir de chez soi : le jogging, surtout en milieu urbain, n’est pas une activité que l’on peut toujours facilement conjuguer avec le respect des distances de sécurité.
• QCM, quizz, analyses, carnets d’entraînement et autres sujets de connaissances
Il appartient à chacun de considérer le véritable intérêt de ces activités beaucoup plus cognitives et méthodologiques. Permettent elles de maintenir un lien positif ou coercitif entre l’élève et la discipline EPS ? Sont-elles une réponse pédagogique ou démagogique ? Dans tous les cas elles n’agiront pas sur le versant physique. Elles ne viendront que se sur-ajouter aux autres activités intellectuelles.
• Quelle continuité pédagogique en EPS ?
En tant qu’enseignants d’EPS nous pouvons faire passer un message à nos élèves. Le confinement est propice à la sédentarité, au grignotage et aux activités d’écran. Leur conseiller d’être vigilants sur ces aspects, les inciter à s’aérer tous les jours, à simplement jouer dans les jardins pour ceux qui en disposent, à trottiner à allure modérée 1 à 2 fois par semaine si les conditions le permettent, en étant encadrés par un parent pour les élèves mineurs, serait déjà une bonne chose.
Le confinement se durcissant, les ENT toujours défaillants, les exercices physiques réduits à domicile et laissés à la seule volonté des élèves, nous invitent à la modestie et à la prudence dans nos propositions, à la non culpabilité de ne pouvoir apporter mieux et éventuellement à imaginer et à partager de nouvelles solutions.
Si nous n’oublions pas nos élèves, si nous nous préoccupons de leur santé, de leur bien-être, de leur condition et de leur avenir physique, n’oublions pas qu’en la matière il n’y a aucune urgence. Actuellement elle est ailleurs.