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CNEWS : proposition de loi pour une école moins affaiblie ?

«...C'est une mauvaise idée parce qu'il ne faut pas oublier que l'Éducation Nationale est là pour offrir un enseignement de qualité équitable sur l'ensemble du territoire. Le problème avec ce type de loi, c'est qu'on va davantage s'orienter vers une fragmentation à la fois territoriale et sociale de l'enseignement en France....»
Maxime reppert
Secrétaire national aux conditions de travail au SNALC

Maxime Reppert est invité sur le plateau de CNEWS pour débattre du projet de loi du sénateur LR Max Brisson à la rescousse d’une école affaiblie.

Maxime reppert,  secrétaire national aux conditions de travail au SNALC répond aux questions sur CNEWS dans le 90 MINUTES INFO DU 11 avril 2023.

 

CNEWS

Nous sommes en direct avec un dénommé Maxime Reppert, qui est professeur d’histoire-géographie. Merci de nous rejoindre via la technologie à distance. Alors, sur le constat tout de même, êtes-vous d’accord pour dire qu’aujourd’hui notre école est une institution affaiblie ? Et si c’est le cas, pourquoi ?

Maxime Reppert

Je suis professeur d’histoire-géographie, mais je suis aussi secrétaire national aux conditions de travail pour le Syndicat National des Enseignements de Second degré, le SNALC. Effectivement, nous avons une école extrêmement affaiblie. Que ce soit au niveau du premier degré comme du second degré, depuis des dizaines d’années, nous alertons sur l’abaissement du niveau, le nivellement par le bas. Nous alertons également sur la perte d’attractivité très forte du métier d’enseignant. Et oui, effectivement, il y a de gros problèmes au niveau de l’Éducation Nationale.

CNEWS

Alors, une fois que vous avez dit cela, est-ce que, de votre point de vue, la décentralisation est une fausse bonne idée ? Est-ce qu’en allant vers des programmes à la carte, ne risque-t-on pas de créer des régionalismes, voire des communautarismes d’une certaine manière ?

Maxime Reppert

Je pense que cette idée est mauvaise. C’est une mauvaise idée parce qu’il ne faut pas oublier que l’Éducation Nationale est là pour offrir un enseignement de qualité équitable sur l’ensemble du territoire. Le problème avec ce type de loi, c’est qu’on va davantage s’orienter vers une fragmentation à la fois territoriale et sociale de l’enseignement en France. Et c’est quelque chose que nous contestons très fortement.

CNEWS

Mais quand même, y a-t-il des choses positives à retenir de ce texte ? Je ne sais pas si vous l’avez parcouru dans son intégralité, mais par exemple, pour ce qui concerne les prérogatives qui seraient accordées aux chefs d’établissement et qui pourraient leur permettre de s’extraire un peu du joug, parfois de l’inspection académique. Est-ce que c’est quelque chose qui va dans le bon sens ?

Maxime Reppert

Quand on parle des chefs d’établissement comme vous l’évoquez, dans le projet, c’est surtout au niveau du premier degré puisqu’on parle très clairement des directeurs et directrices d’école. Nous ne sommes pas favorables à la multiplication des missions qui alourdissent un peu plus à chaque fois les épaules des directeurs et directrices d’école. Il peut y avoir quelques éléments qui peuvent être pris en compte, comme la question de la ruralité ou l’affirmation de la laïcité, mais sur bien d’autres aspects, nous sommes en fort désaccord avec ce texte.

[…]

 

CNEWS

Vous êtes dans l’opposition systématique ou bien il y a des choses que vous voudriez quand même voir bouger pour répondre à Jean-Claude Dassier.

Maxime Reppert

J’apprécie toujours l’humour de Jean-Claude Dassier, mais soyons un peu sérieux. L’objectif n’est pas de s’opposer à tout, mais à un moment donné, de faire des diagnostics, ce que nous faisons, en disant qu’effectivement l’Éducation nationale va mal, mais ce n’est pas pour que ce soit encore pire. Donc, l’objectif n’est pas, une fois de plus, de faire pleurer dans les chaumières. Regardons les choses en face, le niveau des élèves est de moins en moins bon, il y a un manque d’attractivité très fort au niveau de l’Éducation nationale, il y a de moins en moins de personnes qui souhaitent devenir enseignants et je pense qu’il faut prendre le problème à bras-le-corps plutôt que de partir dans des idées qui, au final, ne règlent pas le fond.

CNEWS

L’uniforme n’est pas une solution pour vous ? 

Maxime Reppert

Nous sommes quand même dans un système où, dans les écoles, les collèges et les lycées, existent des problèmes d’isolation, de chauffage et d’attractivité du métier. Je pense que plutôt que de chercher à financer l’uniforme pour tous, de l’école au lycée, il y a peut-être d’autres priorités à considérer.

 

«...Nous sommes quand même dans un système où, dans les écoles, les collèges et les lycées, existent des problèmes d'isolation, de chauffage et d'attractivité du métier. Je pense que plutôt que de chercher à financer l'uniforme pour tous, de l'école au lycée, il y a peut-être d'autres priorités à considérer.»
Maxime reppert
Secrétaire national aux conditions de travail au SNALC