Non, décidément, cela ne nous amuse pas de nous répéter… Depuis plusieurs années, le SNALC se bat contre l’émergence de VS de lettres classiques indiquant un service principal uniquement composé de Langues anciennes et un complément de service « lettres modernes» pour les heures de français, donné dans le même établissement. Cette formulation erronée et abusive existait jusque-là plus ou moins « officieusement » et relevait de la pratique de certains chefs d’établissements ou certaines académies. 

Le SNALC avait été reçu en audience le 19 avril 2021 par la DGRH, qui nous avait confirmé que cette façon de présenter le service d’un professeur de lettres classiques n’avait pas lieu d’être et devait enquêter, dossier du SNALC à l’appui, pour faire cesser ces pratiques. 

Or, depuis, non solum cellesci persistent (même si certains collègues parviennent à faire corriger leurs VS grâce aux conseils du SNALC), sed etiam ce 25 avril 2024, le rectorat de Créteil a carrément publié des instructions officielles pour que les chefs d’établissements fassent remonter les services de lettres classiques de cette façon. Leur argumentation révèle leur incompétence : ils prétendent que les heures de langues anciennes ne sont pas visibles pour leurs services si le chef d’établissement fait remonter un service de lettres classiques. 

C’est pourquoi, le mardi 21 mai 2024, le SNALC s’est adressé au Directeur général des Ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale pour que les académies cessent de jouer avec les services des professeurs de lettres classiques, et renouvelle sa demande d’audience. 

Par ailleurs, nous invitons tous les collègues, quelle que soit l’académie, à qui cette remontée porterait préjudice en termes de mise en complément de service sur plusieurs établissements ou mesure de carte scolaire à contacter le SNALC pour être accompagnés juridiquement dans la défense de leurs droits. 

Contact : lettresclassiques(at)snalc.fr