Les annonces de Gabriel Attal ont été envoyées dans un courrier aux professeurs pour créer un “choc des savoirs”.
Maxime Reppert, vice-président du SNALC, est l’invité, mardi 05 décembre, de BFMTV.
Alors tout d’abord, je tenais à saluer la communication du ministre qui s’est adressé directement aux enseignants en premier lieu.
Ce que nous avons beaucoup apprécié, c’est que dans les annonces du ministre, il s’est largement inspiré du projet que le SNALC porte depuis plusieurs années, qui est le collège modulaire.
En fait, il est mentionné un certain nombre de mesures relatives notamment au soutien, aux groupes de niveau, en français, en mathématiques, pour le collège. Déjà, c’est une chose que nous saluons, après reste à voir la mise en application.
La deuxième chose, c’est que forcément avec ce projet, il va devoir recruter plus d’enseignants, donc ça, effectivement, nous pensons que c’est une très bonne chose.
Et enfin, il a fait mention de deux choses qui sont très importantes pour le SNALC. C’est la question de l’autorité de l’enseignant et également de la question de l’exigence, deux valeurs que nous portons et qui nous semblent indispensables. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, nous avons le sentiment que les personnels de l’Éducation nationale sont déprofessionnalisés, dépossédés de leur mission et travaillent dans des conditions qui sont inadmissibles. Quand on a des groupes de 30 ou 35, comment voulez-vous que l’on puisse aider efficacement les élèves ? Ce n’est pas possible.
Donc, effectivement, les annonces faites par le ministre dans ce courrier sont très encourageantes.