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« Assises de la santé scolaire » : un coup médiatique qui aggrave la situation

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Le SNALC, réuni en bureau national le 16 avril dernier, a décidé de ne pas participer à l’événement du 14 mai « Assises de la santé scolaire » qui aura lieu à Paris à l’initiative de la ministre d’État Élisabeth Borne. Ces assises ont été préparées dans la précipitation avec un calendrier très serré, et il est pour nous hors de question d’apporter notre caution à un projet qui, loin d’améliorer les conditions de travail des personnels et le service rendu aux élèves, va au contraire créer des difficultés supplémentaires et une surcharge de travail pour les agents des quatre corps concernés (médecins, INFENES, ASS et PSYEN).

Le modèle de service départemental que le ministère veut imposer contre l’avis quasi unanime des OS va éloigner les professionnels du terrain. Pour le SNALC, ce n’est pas l’organisation qui est à revoir ou la chaîne hiérarchique, mais c’est le manque de moyens qui complexifie le travail des personnels de la santé scolaire et du SSFE. Ce manque de personnel ne doit pas conduire à une réorganisation qui ne peut rien apporter à moyens constants. Les collègues savent ce qu’ils ont à faire, comment et avec qui. Ces assises ne répondront pas aux revendications en matière salariale ou en besoins humains.

Un risque de regroupement et de refonte du socle des missions des quatre corps se profile. Les documents préparatoires fournis par l’administration, identiques pour tous les GT par corps organisés depuis le 13 mars, suscitent notre inquiétude. Un glissement évident du travail des médecins vers les infirmières est également à craindre. On s’oriente vers une intervention des ASS dans le premier degré à moyens constants, comme le suggère le questionnaire. Ce dernier provoque un sentiment de colère et une impression de ne pas être entendus, car il est éloigné des préoccupations des acteurs de terrain, en plus d’avoir été élaboré sans consultation des OS. Concernant la rédaction d’une circulaire globale pour préciser l’action de chaque personnel, le ministère avance que des compétences identiques se retrouvent dans les quatre circulaires qui régissent actuellement les missions des quatre professions. Certes, mais des compétences exclusives existent également. Les OS ont demandé une concertation pour l’écriture de cette circulaire, mais l’administration a indiqué qu’elle était déjà écrite, puis, se reprenant rapidement, a ajouté : « pas finalisée »…

Pour la visite de la sixième année, d’après l’administration, tous les élèves n’ont pas les mêmes besoins. Le but est donc de la réserver à ceux pour qui elle est vraiment nécessaire. Après une analyse conjointe (concertation entre les personnels des quatre corps, chacun venant avec les éléments dont il dispose pour « croiser les regards »), les élèves seraient orientés vers le personnel ressource adapté afin de répondre plus spécifiquement à leurs besoins. Il serait donc inutile qu’ils soient tous vus par un médecin. Les INFENES manifestent une forte opposition à cette mesure. Quant aux ASS, ils n’interviennent pas dans le premier degré. En réalité, cette modification ne vise qu’à compenser la pénurie de médecins, alors que la revalorisation de leurs carrières, pourtant déjà évoquée en mai 2024, n’est toujours pas actée par la DGAFP et le ministère du budget.

On a l’impression que l’événement du 14 mai va se résumer à un coup médiatique qui vise à faire croire qu’on prend les problèmes au sérieux, qu’on veut les régler, mais le remède proposé par le ministère va au contraire, selon nous, aggraver la situation.


Télécharger le DIAPORAMA du groupe de travail du ministère du 7 mai 2025