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Mensonge d’État ?

Mot du président

Jean-Rémi GIRARD

MENSONGE D’ÉTAT ?

Edito de la revue Quinzaine universitaire n°1452 du 16 avril 2021

Le SNALC a publiquement employé cette expression, « mensonge d’État », non pas pour choquer ou faire parler de lui, mais tout simplement parce que c’est l’expression juste. La façon dont sont traités les personnels de l’Éducation nationale est une honte. Nous sommes baladés d’annonce en annonce, d’engagement en rétractation, de promesse en refus. Sur la vaccination des personnels volontaires, on nous a indiqué une priorité en janvier ; on nous l’a retirée en février ; on nous l’a rendue par voie médiatique en mars ; on ne l’a pas déclinée en avril à l’heure où j’écris ces lignes, sauf depuis quelques instants pour les professeurs et AESH de plus de 55 ans. Certaines collectivités territoriales ont pris les devants, hors de tout cadre national, ce qui est à remarquer, mais ne peut constituer un mode de fonctionnement sain. J’espère qu’au moment où vous lirez cet éditorial, des annonces plus conformes à nos demandes auront été faites. Mais sachez que ce matin même, le Bureau national du SNALC a voté à l’unanimité un préavis de grève qui vous couvre jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Je vais l’exprimer clairement : on ne joue pas avec la santé des gens, que ce soit celle des personnels comme celle des élèves et de leurs familles. Il ne s’agit pas de réclamer du « tout sanitaire » ou de militer pour la fermeture des écoles — ce que le SNALC n’a jamais fait — mais il s’agit de prendre ses responsabilités pour faire des choix cohérents au regard des informations dont on dispose. Informations qui sont parfois difficiles à obtenir rapidement, si l’on pense aux délais de publication de certains avis du conseil scientifique.

Depuis mars 2020, le SNALC a toujours cherché à défendre les intérêts des personnels car c’est la fonction première des syndicats. Il n’a jamais cherché à devenir une autorité scientifique ni à émettre des avis sur la virologie, car ce n’est pas sa fonction. En revanche, il a mené un travail de fond en s’informant et en transmettant et mettant à jour cette information pour les personnels. En tant que syndicat officiellement représentatif, il a participé et participe à tous les points sanitaires organisés par le ministère, en faisant régulièrement des propositions. Rappelons que nous avons porté dès juin dernier l’idée des organisations en groupes à effectifs réduits, qui a finalement été massivement utilisée, mais probablement trop tard pour éviter la fermeture que nous avons connue et le fiasco numérique qui s’en est suivi.

Le SNALC l’a également joué collectif. Nous savons que dans le monde merveilleux de l’Éducation nationale, les points de vue sont variés et rarement compatibles. Néanmoins, nous sommes un syndicat responsable, et avons jugé que l’enjeu était trop important pour ne pas mettre temporairement de côté les nombreux points de désaccord.

Une chose enfin, qui pour le SNALC demeurera impardonnable. Cela fait plus d’un an que nous vivons une situation hors du commun, aux conséquences gigantesques, et qui concerne le monde entier. Il est honteux que notre ministère ait continué, comme si de rien n’était, à poursuivre ses petites réformes, ses petites (ou grosses, selon le point de vue) suppressions de postes, sa petite cuisine à courte vue, ses minuscules combats politiciens avec comme dérisoires étendards le grand oral ou le chef d’œuvre. La politique, la vraie, est l’art de conduire les affaires de la cité. Quand une épidémie se déclare dans la cité, on s’y consacre. Et si l’on s’y consacre mal, on a la politesse de s’excuser, sinon celle de s’exiler.

Le président national, Jean-Rémi GIRARD

le 16 avril 2021

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