Lors du groupe de travail sur le bilan de l’accès Hors-classe, le SNALC a dénoncé la transition vers le nouveau système et l’injustice qu’elle engendrait.
En effet, les collègues qui échappent au rendez-vous de carrière se voient attribuer un avis de l’IEN donné parfois en absence totale d’objectivité. Cet avis sur la « valeur professionnelle » est essentiel pour l’accès à la hors-classe puisqu’il influence grandement l’IA-DASEN dans son appréciation finale. En raison du caractère arbitraire de l’avis de l’IEN et de l’éventuelle évolution de carrière de l’agent remettant en cause d’une année à l’autre l’estimation de la valeur professionnelle, l’appréciation finale ne peut pas être pérenne.
Certains syndicats se satisferont du fait que tôt ou tard tous les collègues accéderont à la hors classe pour justifier leur vote en faveur du PPCR. Le SNALC lui, dénonce une immense injustice. Entendre dire : « Ce n’est pas grave, ce n’est que partie remise dans 3 ou 4 ans », est pour le SNALC clairement inacceptable. Cela concerne ces centaines voire milliers de collègues émérites injustement qualifiés par leur IEN, ceux qui n’ont pas de rendez-vous de carrière alors qu’ils y sont éligibles, ou encore ceux dont la situation administrative particulière n’a pas été prise en compte.
Il s’agissait en 2018 nous a-t-on dit de la mise en place de la réforme, devant tant d’injustices, le SNALC espérait une note de service hors-classe 2019 qui tienne compte des ratés de 2018. Il n’en est rien !
Le SNALC, une fois de plus, avait vu juste : la revalorisation promise qui faisait s’enflammer certains, était bel et bien un miroir aux alouettes.
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