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JO 2024 : le revers des médailles pour l’EPS

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Les JO de Paris ont été un succès. L’accueil, l’organisation, la sécurité, l’enthousiasme, la majesté des sites furent au rendez-vous, avec les victoires. 

On pourrait évoquer de nombreuses polémiques concernant les cérémonies, la Seine, le pharaonisme et ses coûts, les instrumentalisations politiques et économiques de l’évènement, nos piètres résultats dans des disciplines clés comme l’athlétisme ou la gymnastique, des performances parfois surréalistes… Mais restons au premier degré d’analyse. 

Les sportifs français ont su briller dans de nombreuses pratiques ; comme à leur habitude en judo, en escrime et maintenant en tennis de table, mais aussi dans des disciplines phares, comme la natation et les sports collectifs. 

Le pays est entré dans le top 5 des premières nations en remportant son plus grand nombre de médailles (64) et de médailles d’or (16) : un double record. Bravo ! 

En revanche, ce qui est moins joyeux c’est le revers des médailles pour l’EPS. Il faut remonter aux JO de Rome de 1960 pour comprendre nos propos. Ils furent un échec total. Le pays n’y remporta aucun titre, décrocha juste 5 médailles et finit en 25e position. En pleine guerre froide, le général de Gaulle, pour qui le prestige de la France était fondamental, n’accepta pas cette débâcle. Il entreprit de redresser le niveau sportif du pays en restructurant les sports fédéraux et l’EPS, discipline alors végétative, en promouvant un vaste plan de construction d’installations sportives (« 1 jour, 1 piscine ») et de recrutement sans précédent de maîtres et professeurs d’EPS. Les programmes d’enseignement furent modernisés (IO 1967) et les horaires dédiés partout appliqués. 

Le SNALC craint qu’un effet Rome inverse ne se produise demain pour l’EPS. Fort de ses succès et du satisfecit sportif, la France ne doit pas oublier la situation alarmante de sa jeunesse, aux antipodes de son élite, et celle de l’EPS qui vit toujours sur les acquis obsolètes des JO de 1960. 

L’héritage des jeux de Paris ne peut consister à se reposer sur ces lauriers et à laisser en l’état cette discipline et la population scolaire. 


Article paru dans la revue Quinzaine universitaire n°1492 du 6 septembre 2024