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Une mobilité interdépartementale sclérosée

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Demander à changer de département relève généralement d’un projet de vie bien pensé, souvent lié à une obligation personnelle ou une urgence familiale.

Les candidats peuvent exprimer jusqu’à 6 vœux de départements, mais même si la possibilité leur était donnée d’en exprimer 60, la mobilité nationale resterait sclérosée.

Une procédure de recours dont les PE se sont emparés

Bien que les priorités légales permettent de bonifier le barème de participation au mouvement et peuvent laisser espérer l’obtention rapide de la mutation souhaitée, la demande de mobilité nationale reste plus forte que l’offre et les refus de mutation se répètent, engendrant des situations dramatiques.

Pour quelles raisons ?  D’une part, la mobilité des conjoints qui n’exercent pas dans l’Éducation nationale est de plus en plus fréquente. D’autre part, les situations de familles séparées avec des gardes alternées sont de plus en plus courantes.

Il y a aussi, liée à une espérance de vie qui s’allonge, une gestion des ascendants – ne relevant pas d’une priorité légale – qui n’est pas sans poser problème.

À cela, il faut ajouter le manque d’attractivité grandissant du métier qui oblige la majorité des départements très déficitaires à ne plus laisser sortir les PE facilement.

Cela explique pourquoi le nombre de recours défendus par le SNALC au mouvement interdépartemental ne cesse d’augmenter.

Difficile de sortir et difficile de rentrer

Le problème des PE ne pouvant pas muter depuis des années est bien connu de la DGRH.

Un simple désir de mutation pour changer de vie est presque impossible selon les départements demandés.

Les rapprochements de conjoints ne garantissent pas la mutation, ni même les 800 points de reconnaissance handicap insuffisants pour les départements les plus demandés.

La grande attractivité des départements de la côte Ouest perdure alors que les huit départements d’Ile-de-France, avec le Rhône et les Bouches-du-Rhône, sont les départements les moins demandés et donc les plus difficiles à quitter en termes de barème.

Le SNALC continuera de se montrer force de proposition pour faire évoluer les lignes directrices de gestion relatives à la mobilité, maillon essentiel de l’attractivité de notre métier.


Article paru dans la revue Quinzaine universitaire n°1491-Ecole du 12 juillet 2024