Comme nous le craignions, la réforme et la mise en oeuvre de groupes de niveaux en français et maths en 6e et 5e mettent en danger l’existence des options FCA et LCA dans de nombreux établissements. Le sondage mené par le SNALC auprès de ses adhérents de Lettres en ce mois de février confirme la menace qui pèse sur ces options, mais aussi sur les options de langues vivantes.
Ainsi, sur 148 réponses, si 48,6 % des établissements voient le maintien de toutes les heures de LCA, il ne faut pas oublier que ce sont déjà le plus souvent les horaires planchers (1/2/2), voire moins ! Et ce maintien est fortement menacé par le déploiement des groupes de niveaux en 4e et 3e l’an prochain s’il se fait encore à moyens constants.
34,5 % des établissements réduisent les horaires en LCA ; 11,5 % choisissent de regrouper des niveaux et 6,75 % suppriment complètement les LCA sur un ou plusieurs niveaux. Quant à l’option FCA, même si elle n’était déjà pas présente partout, elle est supprimée dans 6,75 % des établissements. Concernant l’impact sur les services, les contraintes d’emploi du temps seront encore plus fortes à cause du français dans 47 % des cas.
La pression pour prendre les 5 h de LCA en plus des 18 h de français se renforce de façon inacceptable. Les réductions ou suppressions d’horaires et d’options entraînent des mises en complément de service, voire des suppressions de postes de Lettres classiques.
Les collègues nous font également encore part de leurs inquiétudes concernant leur mobilité, étant donnée la raréfaction (voire disparition !) des postes de Lettres classiques dans certains départements. Le SNALC va transmettre à la DGESCO ces remontées de terrain et remercie tous ceux qui ont répondu au sondage : nous serons toujours présents pour vous défendre.
Consultez également le Pack de survie du SNALC !
Contact : lettresclassiques@snalc.fr.
Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1487
