Le schéma d’emplois des personnels administratifs pour la rentrée 2024 a été présenté aux organisations syndicales représentatives, dont le SNALC, lors du CSA ministériel du 21 décembre dernier.
Les conditions de travail ne cessent de se dégrader dans les EPLE comme dans les services déconcentrés ou centraux. Nos collègues doivent assumer des tâches de plus en plus complexes et chronophages. Est-il besoin de rappeler toutes les missions nouvelles ? Mise en place d’OP@LE, de RenoiRH, création du bureau des entreprises (BDE) en LP qui augmente la quantité de travail des personnels administratifs, de direction ou d’intendance, de certains établissements, à qui l’on demande d’intervenir sur l’application APLyPro, extension de la GRH de proximité, ouverture de nouveaux EPLE…
Pourtant les programmes 141 (postes en établissements scolaires) et 214 (postes en services, rectorats et DSDEN) ne permettent aucune création d’emplois. On devra se contenter d’une poursuite du « rééquilibrage » entre académies. Le SNALC ne peut se satisfaire de cette situation et va continuer à revendiquer l’octroi des moyens nécessaires au bon fonctionnement de l’institution, afin que la situation cesse de générer de plus en plus de souffrance au travail.
Seules les politiques du SNU, de la jeunesse, de l’engagement et des sports trouvent grâce aux yeux du ministère puisque 253 créations de postes (dont 153 alloués aux politiques JEPVA) viendront renforcer à la rentrée 2024 les services déconcentrés (Prog.214).
Nous constatons en revanche avec satisfaction que le plan de requalification (1) se poursuit. Il doit s’achever en 2026. En 2024, 750 emplois de catégorie C seront transformés en 260 de catégorie B et 490 de catégorie A, permettant à de nombreux agents qui exercent des missions relevant d’une catégorie statutaire supérieure à la leur de se voir reconnus et promus tout en conservant leur poste. On aura alors atteint en 2024 le pyramidage suivant : 22 % pour la catégorie A, 36 % pour la B et 42 % pour la C, contre respectivement 18 %, 33 % et 49 % en 2020.
(1) Cf. relevé de décisions du 10 septembre 2021 signé par le SNALC et 2 autres organisations
Article publiée dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1485 du 26 janvier 2024