Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Sommes-nous des cobayes ?

© sibya de Pixabay

Dans l’enseignement privé, sous prétexte de caractère propre et du projet d’établissement, des chefs d’établissement imposent leurs lubies aux équipes et aux élèves, avec l’appui d’inspecteurs aussi déconnectés qu’eux du quotidien des classes.

Ces expérimentations pédagogiques, pratiques de néo management brutalisent les collègues et ont toujours le même but : gérer la pénurie de professeurs due aux salaires minables et aux mauvais traitements justement, et réduire les coûts, les postes.

Certains chefs d’établissements, pour ce faire, réduisent le temps d’enseignement dû aux élèves, illégalement, par exemple, des cours de 45 minutes et non plus de 55. Ainsi, les élèves n’ont plus droit aux horaires nationaux par matière, en revanche, les professeurs ont plus de classes dans leurs obligations réglementaires de service car selon ces chefs, ils leur doivent des heures. Au lieu de 18 cours de 55/60 minutes pour un professeur certifié, on lui demande alors 24 cours de 45 minutes pour le même tarif ! Encore plus d’élèves, de copies, de conseils de classe, de présence dans l’établissement gratuitement !

Le SNALC s’oppose à ces délires et surtout à cette manière qu’ont ces chefs de voler le temps des collègues.

Payer pour le même tarif plus de travail, c’est totalement anormal. Tous les collègues ayant connu ces changements en attestent : ils font encore plus sans rien en retour ! C’est cependant dans l’air du temps puisqu’on a demandé à des femmes de chambre de faire le double de chambres dans le même temps et pour le même salaire. C’était en 2019 et elles ont obtenu gain de cause contre leur employeur en 2021. La mobilisation peut donc payer !

Rappelons aussi que nous sommes payés pour une tâche, enseigner aux élèves sur un temps imparti et non pour « faire du temps » au service d’un petit chef, sorte de contremaître acariâtre. Notre temps n’est pas pour l’établissement ou son chef mais au service des élèves et de leur instruction. Nous sommes prêtés par l’État à l’établissement privé et non salariés de cet établissement.

Nous ne sommes pas là pour flatter l’ego de chefs en manque de reconnaissance ni pour subir leurs marottes souvent éculées et ineptes mais pour transmettre notre savoir aux générations futures. C’est bien plus utile et bien plus important. Nous n’acceptons plus, non plus, ces rendez-vous dans le bureau du chef d’établissement, où celui-ci nous explique comment faire cours, quelles méthodes nous devons appliquer. Nous le savons mieux qu’eux et ce n’est pas leur travail ni de leur compétence.

Ni les élèves ni les personnels de terrain de nos établissements n’ont à servir de cobayes à l’administration, rectorat comme Formiris, ni à subir une augmentation illégale et déguisée de leur temps de travail pour faire des économies sous de jolis prétextes « bienveillants ». De même, faire fusionner des groupes de langues vivantes ou anciennes en créant des double niveaux est préjudiciable aux élèves comme à leurs professeurs. Une chef du privé parisien souhaitait des groupes à 60 élèves en amphi. Entasser pour moins payer en masquant son avarice derrière une fausse modernité.

Le SNALC privé est à vos côtés pour dénoncer et empêcher ces fausses expérimentations et vraies arnaques vous touchant. Ne vous laissez plus faire !