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Anglais : des résultats vraiment “shocking” ?

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Les tests de troisième montrent que les élèves français ont des difficultés avec l’anglais. Plus d’un élève sur deux n’atteint pas le niveau A2.

Pour le SNALC, la situation n’est pas nouvelle et l’on se souvient  parfaitement de l’époque où des chefs d’établissement octroyaient le niveau A2 en faisant fi des évaluations des professeurs.

Par ailleurs, si nos élèves ont une oreille souvent mieux éduquée  et sont plus à l’aise pour prendre la parole en cours, cette aisance est souvent au service d’une langue très lacunaire.

D’aucuns disent que le problème vient de l’école primaire. Et le SNALC sera en partie d’accord. Nos collègues du premier degré ont la lourde tâche de construire un nouveau système langagier sur une maîtrise de la langue maternelle assez fragile et doivent souvent l’accomplir avec une formation de vingt heures. On peut leur tirer notre chapeau, mais force est de constater que cela ne peut pas fonctionner.

Pour le SNALC, le plus grave vient ensuite. Dans le secondaire, la langue est de plus en plus absente des cours de langue.

Elle a perdu du poids dans l’évaluation. La notion de tâche finale a fait entrer beaucoup d’éléments extralinguistiques dans les notes.

Elle a perdu du poids dans les contenus. Les objectifs culturels et les savoir-être ont pris le pas sur les objectifs langagiers. Ainsi, pour le collège, les contenus lexicaux et grammaticaux des programmes tiennent en un tableau d’à peine une page. Au lycée, un paragraphe rappelle leur importance… mais ils sont si importants qu’ils ont disparu.

Il a été décrété qu’il fallait parler la langue et non parler de la langue, passer de l’époque où l’on assommait les élèves à coups de grammaire à celle, dorée, où les élèves s’expriment, dans une logique immersive. Mais cela ne marche pas.

Les élèves s’expriment certes plus, mais plus mal, car ils ne maîtrisent pas le fonctionnement de la langue. La pratique immersive, entre français, à raison de deux à quatre  heures par semaine est juste une illusion. En fin de compte, les élèves stagnent parce que notre système passe d’un dogme à l’autre  sans être capable de nuance ni d’équilibre.

Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1469 du 7 octobre 2022