Compte rendu de réunion au ministère
POINT SUR LA SITUATION SANITAIRE
Réunion du 3 février 2022 en visioconférence
Compte rendu du SNALC publié le 3 février 2022
Par Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC
En présence du directeur de cabinet, de la secrétaire générale et de la conseillère sociale.
Le SNALC a pu constater que, suite à la grève du 13 janvier, le dialogue et la communication sur les questions sanitaires ont connu une réelle amélioration. Il faut évidemment que cela reste ainsi dans la durée. Cela ne doit pas faire oublier que cette période continue d’être très difficile pour les personnels, mais aussi pour les élèves et les familles.
LE PROTOCOLE
Perspectives d’amélioration au vu des indicateurs sanitaires. Sur les chiffres du ministère, un pic a été atteint la semaine passée (21 000 classes fermées). Actuellement, un peu moins de 17 000 classes fermées, et moins de 50 000 cas. Les congés de la zone B vont évidemment rendre les chiffres plus difficiles à analyser à partir de la semaine prochaine.
Le gouvernement regarde donc des options d’allègement du protocole en milieu scolaire. Cela donnera lieu à un temps d’échanges mardi, dans la nouvelle instance (où siège le SNALC) avec le ministère de la santé et le président du HCSP (haut conseil de santé publique).
Augmentation d’équipement en capteurs de CO2 sur les lycées (75%). Cela va moins vite sur les collèges et les écoles [Note du SNALC : cela ne permet pas de savoir le nombre de capteurs par établissements. Souvent, c’est entre 1 et 3 capteurs].
L’avis du SNALC
Le SNALC participera activement à la nouvelle instance de dialogue, dont la première réunion a permis de faire remonter la réalité de nos écoles et établissements au niveau des autorités sanitaires.
Bien entendu, le SNALC rappelle qu’il faut que les changements soient annoncés suffisamment à l’avance, et communiqués à l’ensemble des personnels sur leur messagerie professionnelle.
L’ORGANISATION DE L’ANNÉE
Les annonces sur les examens ont eu lieu. La clarification continue d’avoir lieu sur des points de calendrier spécifiques.
L’avis du SNALC
Le SNALC remonte systématiquement les questions techniques sur le sujet suite aux annonces, comme il l’a fait récemment sur l’ETLV. Il demande un temps de correction banalisé après les épreuves.
Le SNALC rappelle sa demande de moratoire sur les évaluations d’école et d’établissements jusqu’à la fin de l’année scolaire. Ces évaluations ne nous semblent pas pouvoir être menées dans les conditions actuelles.
LES PERSONNELS – L’ÉQUIPEMENT
Sur les FFP2, les livraisons semblent complètes, et sur les FFP1, hormis des soucis « en bout de chaîne », cela est presque terminé également.
Sur les 800 candidats possibles sur les listes complémentaires, 600 ont déjà répondu favorablement. Les absences ont été plus importantes. On est actuellement à 11 %, soit 4 points de plus que la moyenne habituelle en janvier. Pas encore de bilan précis des recrutements pour les 1500 AED prévus ; sur les autres personnels, c’est très avancé.
L’avis du SNALC
Le SNALC constate l’épuisement des personnels sur cette période, et continue de demander la reconnaissance financière de l’investissement des personnels depuis près de 2 ans. De même, la poursuite d’une politique de suppression de postes (avec les DGH qui vont avec) est un non-sens.
Le SNALC indique qu’il a écrit à la direction des ressources humaines sur les questions financières liées aux personnels en autorisation spéciale d’absence (question des primes, notamment). Nous n’avons pas à ce jour reçu de réponse.
LA POLITIQUE DE TESTS – LE DÉPISTAGE
Rien sur le sujet pour le moment ; il en sera sûrement question mardi prochain, lors de la réunion de l’instance d’échange.
L’avis du SNALC
Pour le SNALC, le système de dépistage réactif et déclaratif (attestation sur l’honneur) nous semble avoir montré ses claires limites. Aucune statistique n’est évidemment possible sur ce point, mais nous pensons que le non respect du protocole d’autotests dans les familles est massif, voire majoritaire. Nous voyons mal comment ce fonctionnement pourrait rester en l’état au retour des vacances.