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19 janvier : point sur la situation sanitaire

© iStock_stefanamer

Compte rendu de réunion au ministère

POINT SUR LA SITUATION SANITAIRE

Réunion du 19 janvier 2022 en visioconférence

Compte rendu du SNALC publié le 19  janvier 2022
Par Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC

En présence du directeur de cabinet, de la secrétaire générale et de la conseillère sociale.

Suite à la large grève du 13 janvier dernier, le premier ministre a fait un certain nombre d’annonces, dont cette réunion sert à assurer le suivi. Pour le SNALC, ces annonces ne sont pas en mesure de répondre à la situation actuelle, car leurs effets ne sont pas immédiats et sont insuffisants, voire nuls sur certains points (qualité de l’air…).

Le SNALC continue de dénoncer le manque d’action du gouvernement pour son école, alors même qu’avec de nombreuses autres organisations, il expose les problèmes et propose des solutions depuis plus d’un an et demi. À ce jour, aucun collectif budgétaire n’a été débloqué pour adapter structurellement l’École à la réalité de la situation sanitaire, et pour faire de l’ « école ouverte » quelque chose de construit et de réfléchi, et non un simple mantra politique qui exaspère les personnels.

Puisque de nouvelles instances de dialogue doivent voir le jour, le SNALC exige qu’elles soient soumises à trois impératifs :

  • transparence → sur les éléments scientifiques, sur les passages de niveaux dans les protocoles…
  • écoute → les changements ne doivent pas descendre sans avoir été expertisés au préalable par les syndicats représentatifs, afin de juger de la faisabilité de leur mise en œuvre et de l’impact qu’ils peuvent causer sur les conditions de travail des personnels comme des élèves ;
  • respect → respect d’un délai incompressible pour mettre en œuvre un changement de protocole, reconnaissance financière envers l’ensemble des personnels, dont l’investissement et la fatigue sont mentionnés par le premier ministre lui-même.

 

Au vu de la situation, le SNALC met en débat dès demain dans ses instances sa participation à la grève interprofessionnelle du 27 janvier.

LE PROTOCOLE

Actuellement, plateau haut. « Début d’une amorce de décrue » (davantage en IDF). Dans l’espace scolaire, on n’est pas sur une décrue. 17 000 classes fermées hier (presque uniquement dans le premier degré). 130 000 cas confirmés hier, dont 121 000 élèves.

Il y aura une mise à jour de la foire aux questions à venir, car la création du pass vaccinal devra être prise en compte pour certaines choses pour les + de 16 ans.

 

L’avis du SNALC

Le SNALC n’a pas été convaincu par l’ensemble des éléments présentés par le ministre de la santé le 13 janvier dernier. S’il comprend que l’élaboration d’une doctrine sanitaire prend du temps, il rappelle deux choses :

  • les personnels ont eux aussi besoin de temps pour prendre connaissance d’une modification et la mettre en œuvre, y compris via une communication. Un délai incompressible doit être défini entre communication et application pour chaque changement de protocole ;
  • le fond de la doctrine demeure incohérent pour les collègues. Alors que des mesures d’ampleur sont prises en population générale, les règles à l’École semblent aller dans le sens d’une plus grande circulation du virus. Le fait d’avoir supprimé tout seuil de fermeture de classe, notamment, est délirant. On se retrouve avec des classes où seule une minorité d’élèves est en présence, élèves qui attendent que leur prochain test se révèle à son tour positif. Cela constitue un environnement très peu sécure pour les personnels. Même chose sur le maintien des élèves cas contacts en classe (et à la cantine) pendant la journée entière.

LES PERSONNELS – L’ÉQUIPEMENT

70 millions de masques chirurgicaux « préemptés » (estimation du besoin à 55 millions par mois). Défi logistique : la distribution doit se dérouler jusqu’au 28 janvier.

Sur les FFP2, le port doit être encadré par des règles strictes et nécessite un geste professionnel. La mise à disposition se fera pour les personnels qui le souhaitent (8 par semaine) : les premiers masques commenceront à arriver cette semaine, avec en priorité les personnels de santé scolaire, les enseignants de maternelle et les ATSEM (puis plus largement en élémentaire).

Une ligne budgétaire est déjà ouverte pour les personnels infirmiers, qui ont normalement accès à ces équipements de protection. Si ce n’est pas le cas, ne pas hésiter à faire remonter.

Sur les capteurs de CO2, actualisation en cours de la photographie (après intervention du SNALC, signale qu’il y aura un point qualitatif dans un second temps). Même chose sur la question des travaux.

Rappel des chiffres annoncés en termes de recrutements. Sur le recours aux listes complémentaires : épuisées dans le second degré, mais 800 mobilisables sur le 1er degré. Un document sera envoyé pour donner les indications sur les différents cas de figure (schéma de recrutement, de formation, de titularisation).

L’avis du SNALC

Le SNALC demande que, le plus vite possible, l’ensemble des personnels volontaires ait accès aux masques FFP2. Il participera avec intérêt mardi sur l’échange sur le sujet avec le HCSP. Il signale que de + en + de personnels les utilisent (ce qui est également vrai en population générale), et que les retours des collègues sur la capacité à faire cours avec ces masques ne sont pas si négatifs que cela. Le SNALC rappelle la liste que le ministère à lui-même publiée en termes de priorités : personnels du 1er degré, personnels de vie scolaire, de santé, AESH et personnels vulnérables du 2nd degré.

Sur les capteurs de CO2, le SNALC a pu constater (communiqué de l’Association des Maires de France) que le ping-pong États/collectivités ne s’améliorait pas. La photographie doit avoir une dimension quantitative : un établissement ayant un seul capteur à la cantine est considéré comme « équipé », alors qu’en réalité il ne l’est pas.

Sur les recrutements, il faut un tableau de suivi régulier pour savoir où l’on en est dans chaque catégorie par rapport à la cible.

L’ORGANISATION DE L’ANNÉE

Report des évaluations de mi-CP annoncé dès vendredi. Des échanges ont lieu ces jours-ci.
Sur les enseignements de spécialité, le calendrier doit être le plus serré possible. Le ministre rencontre les élus lycéens en fin de journée.

L’avis du SNALC
Le SNALC rappelle ses positions sur le report des épreuves de spécialité du bac GT, l’annulation des évaluations de mi-CP et un moratoire sur la politique d’évaluation des écoles et des établissements. Il a bien pris note que les échanges ont débuté sur les deux premiers points avec le ministère, comme promis par le premier ministre. Il portera le troisième point directement au conseil d’évaluation de l’école, avec lequel il est en audience cette semaine.
Sur les enseignements de spécialité, attention à ce que les retours des élus lycéens prennent bien en compte la diversité des situations : certains lycées, certaines régions ont été beaucoup plus touchés que d’autres par la désorganisation liée au Covid depuis 2 ans.
Au vu de la masse d’élèves absents, le SNALC demande au ministère d’être plus clair sur le fait qu’un élève absent (car malade ou contact à risque non vacciné de + de 12 ans) ne recevra pas, sauf exception, d’ « enseignement à distance », car il n’y a pas tout simplement pas d’enseignants en capacité de le dispenser.

LA CONCERTATION

Un point sanitaire par semaine entre ministère et syndicats représentatifs pour le moment.
Volonté d’un travail partenarial avec le ministère de la santé. Mise en place au niveau national d’une instance de travail avec syndicats représentatifs, avec participation d’un représentant du ministère de la santé. Suivant l’ordre du jour, un représentant d’une instance de santé (le HCSP est d’accord pour la première réunion) pourra aussi être présent. Première réunion mardi 25 à 9h ; fréquence tous les 15 jours. L’ordre du jour sera construit avec les syndicats.
Création de cellules de suivi départementales, avec participation de la préfecture, afin de remonter les problèmes locaux.
Proposition d’une instance académique bimensuelle avec le recteur, les DASEN, le Comité Technique Académique, et un représentant de l’ARS.
Pas d’association immédiates des collectivités locales, mais l’idée est notée, notamment au niveau local.

L’avis du SNALC
Le SNALC participera évidemment à ces instances. Il est pénible que l’on ait attendu que le système craque pour que l’on organise enfin le dialogue. Il sera nécessaire qu’un relevé de conclusions des réunions nationales soient transmis en amont des réunions locales pour éviter les pertes de temps et les redites. Il faut un ordre du jour clair sur des questions concrètes (qualité de l’air, politique de dépistage, stratégie de lutte contre tel variant, etc.). Le SNALC pense que la présence ponctuelle de représentants des collectivités locales quand l’ordre du jour le justifie est pertinent (par exemple quand on pense que des éléments relèvent de leur compétence financière).