LA PARTIE FIXE DITE DU « SOCLE »
Chaque enseignant verra son indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (ISAE) augmentée de 96 € net par mois. Rappelons qu’une indemnité ne compte pas pour la retraite.
LA PARTIE VARIABLE DITE DU « PACTE »
Si vous souhaitez faire des heures supplémentaires et travailler plus, le ministère vous propose de signer « le Pacte ». Il s’agit une nouvelle fois d’une indemnité : 1 250 € brut pour chaque « brique » du « pacte ». Vous pouvez vous engager sur plusieurs de ces « briques » qui varient entre 18 h et 24 h, rien que pour le face-àface pédagogique : il faudra y ajouter des heures de concertation, préparations… Attention, ce sont des heures annualisées. Vérifiez bien la lettre de mission que vous signerez. Elle est censée vous indiquer les modalités d’application de votre « brique »
HAUSSE DE LA PRIME « D’ATTRACTIVITÉ »
Cette prime, revalorisée, est également étendue aux enseignants stagiaires. Cela va dans le bon sens, mais on est loin du choc supposé par le terme « attractivité ». On n’attire pas les mouches avec du vinaigre, certes. Mais le SNALC doute qu’on attire les enseignants à BAC + 5 avec cette rémunération et une prime dégressive dans le temps puisque pendant ses 15 premières années de carrière, un enseignant restera dans les mêmes niveaux de revenus (entre 2 000 € et 2 200 €).
Le SNALC dénonce vivement ce type d’augmentations salariales (primes et indemnités) qui ne compensent en rien notre perte drastique de pouvoir d’achat. Rien que la compensation de l’inflation aurait dû induire une hausse de 7 % du point d’indice pour l’ensemble des personnels sans condition. Sans parler du rattrapage des 30 dernières années…
Article paru dans la revue du SNALC la Quinzaine universitaire n°1479 – école du 7 juillet 2023