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Une France plus sportive en héritage ?

© wal_172619 de Pixabay

Les jeux olympiques sont passés, et chacun s’accorde à dire que leur organisation a été un succès. La ministre démissionnaire des sports, s’enthousiasmait récemment quant à leur retombées sur la pratique sportive : « Des Jeux réussis à la maison doivent nous permettre d’aller chercher 10 à 15% de plus de licenciés. (…). Au global (en comptant les gens qui ne se licencient pas), on devrait être à 3,5 millions de pratiquants en plus. »(1) On appréciera la rigueur de l’estimation, particulièrement pour ce qui concerne les non-licenciés… Mais l’optimisme de la ministre est-il justifié ?

Si l’on en croit WEED(2), suite aux jeux olympiques de Londres, malgré une augmentation temporaire de l’intérêt pour certains sports, les taux de participation à long terme n’ont pas significativement changé. Quant au point précis de « l’effet J.O. » sur le nombre de licenciés, Philippe CORDAZZO réfute l’idée communément admise par les médias : « Si l’on prend uniquement en compte la tenue de Jeux olympiques, il n’y a pas de corrélation avec l’évolution du nombre de licenciés. Un tiers des fédérations voit ses effectifs rester stables, pour un autre tiers ils augmentent et enfin, dans le dernier cas, ils diminuent. »(3) Pour lui, il n’existe même pas d’effet médaille qui gonflerait les rangs d’une fédération ayant particulièrement brillé lors des épreuves olympiques.

Tout cela doit nous amener à remettre les J.O. à leur juste place : un gigantesque spectacle sportif, certes, mais qui demeure à la fois éphémère et élitiste. Le professeur d’EPS qui veut inscrire ses élèves dans une pratique régulière, dont il connaît les bienfaits, sait que les vrais leviers sont ailleurs : soutien social, de la famille, des pairs, des enseignants(4), accessibilité et qualité des infrastructures(5), encadrement structuré et qualifié, notamment sur le temps scolaire(6)…
Par conséquent les revendications du SNALC restent claires : les moyens doivent porter sur la formation disciplinaire des enseignants dans leur matière, la motricité, et sur les installations sportives. C’est à cette condition que l’on favorisera une pratique sportive durable dans la population française.

(1) « J.O. 2024 : Amélie Oudea-Castéra espère « 2,5 millions de licenciés supplémentaires » en France » , La Provence 11/08/2024.
(2) Weed et al (2015). « The Olympic Games and raising sport participation: A systematic review of evidence and an interrogation of policy for a demonstration effect »,. European Sport Management Quartely, vol.15, issue 2.
(3) E. Appere (27/05/2024). « La pratique sportive est-elle boostée par les Jeux Olympiques ? », Savoirs le quotidien de l’Université de Strasbourg.
(4) Monacelli, A., et al. (2015). « Le soutien social et la pratique sportive chez les adolescents. » Revue de Psychologie Sociale.
(5) Aubert, F., et al. (2019). « Infrastructures sportives et pratiques physiques des jeunes. » Sciences & Motricité.
(6) Poussin, G. (2016). « Impact des activités scolaires sur la pratique sportive. » Éducation et Formation.