Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Sport et label « Génération 2024 » : encore une coquille vide

© istockphoto-Varavut Noovong-1334773845

À l’aube de l’ouverture des JO de Paris, il est possible d’effectuer un premier bilan du dispositif « Génération 2024 » lancé en 2018 depuis le pôle universitaire de Lyon, référence en matière de mutualisation d’installations sportives pour la préparation d’une génération de sportifs.

L’idée (bien trop tardive) était de mobiliser des acteurs sportifs, éducatifs et territoriaux pour générer une synergie maximale en vue de la préparation de la jeunesse aux Jeux. L’obtention de la labellisation pour les universités, étendue aux écoles, collèges et lycées, devait permettre de développer des projets structurants avec les clubs sportifs locaux, de participer à des événements promotionnels olympiques et paralympiques, d’accompagner ou d’accueillir des sportifs de haut niveau et surtout d’ouvrir les équipements sportifs des établissements.

Quantitativement, en 6 ans, seulement 15 % des établissements primaires, secondaires et universitaires ont adhéré au label. Qualitativement, quand on sonde les équipes d’enseignants, mises à part quelques améliorations de partages  d’installations, quelques visites de sportifs plus ou moins connus, quelques actions originales locales, ponctuelles et variables, le label “Génération 2024” qui devait établir des liens puissants et fonctionnels (par ailleurs très critiquables) entre l’École publique et le secteur sportif fédéral, n’est bien souvent resté qu’une coquille vide dont l’héritage le plus  perceptible restera les plaques murales promotionnelles fixées aux murs des établissements… lorsqu’elles l’ont été.

Pour le SNALC, ce qu’il y avait à faire pour constituer une génération de sportifs, c’est depuis 40 ans offrir aux scolaires les installations nécessaires à un bon enseignement de l’EPS, ne pas supprimer 1000 postes au CAPEPS en 10 ans, ne pas réduire les horaires d’EPS en LP, augmenter ceux des lycées d’au moins 1h, ne pas faire disparaître au collège les épreuves d’EPS au DNB et revoir les programmes de l’EPS, toujours plus immobilistes et intellectualistes, dans le sens originel de la discipline : plus physique, sportif, ludique et corporel.


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1484 du 5 janvier 2023