À rebours des discours managériaux et des logiques comptables, le SNALC demeure une boussole fidèle à sa mission première : défendre les professeurs, leur dignité et leur statut.
Le SNALC se bat pour la liberté. Il est le garant de la liberté d’expression des enseignants. C’est un droit fondamental leur permettant d’exprimer leurs opinions, leurs idées et leurs préoccupations concernant leurmétier, leur discipline ou des questions éducatives. Le SNALC se bat aussi en faveur de la liberté pédagogique. Celle-ci permet aux professeurs d’exercer leur métier de manière flexible, critique et adaptée. Elle est un pilier pour garantir un enseignement de qualité et dynamique. Or ces dernières années, elle est remise en question : conseils fortement appuyés voire pressions pour utiliser tel outil pédagogique plutôt qu’un autre, immixtion de projets et dispositifs au détriment des heures d’enseignement…
Le SNALC se bat pour la dignité du travail de professeur.
Une dignité qui passe par un rattrapage salarial – plus qu’une simple revalorisation – afin d’éviter, l’obligation, devenue courante, de travailler plus pour perdre moins.
Une dignité qui se concrétise par la prise en compte de l’expertise des professeurs, ces transmetteurs de savoir et de persévérance, valeurs cardinales aujourd’hui perdues, en lieu et place de la distribution automatique d’examens nationaux vides de contenu.
Une dignité qui va à l’encontre d’un statut professionnel flexibilisé pour mieux le soumettre aux normes issues du marché. La gestion simple, familiale et bon enfant par d’ex-pairs a été progressivement remplacée par une gouvernance managériale déshumanisante, plus agressive et individualisante. Le SNALC dénonce cette marchandisation de l’école.
Le SNALC se bat contre la judiciarisation des relations au sein de l’Education nationale. La cellule juridique du SNALC traite de plus en plus de litiges, phénomène traduisant une dégradation croissante et bien installée des relations professionnelles dans l’enseignement. Celles-ci se tendent et de nombreux gestes professionnels sont contestés : nos faits, notre autorité, les contenus et méthodes d’enseignement etc. Simultanément, le « pas de vague » provoque toujours des ravages malgré les menaces et agressions verbales et physiques toujours plus nombreuses à l’encontre des enseignants.





