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Recrutement et formation initiale : compte rendu du 13 juin 2025

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Groupe de travail ministériel

en présence des organisations syndicales représentatives

13 juin 2025

Compte rendu du SNALC

LE THÈME

La nouvelle organisation de la formation dans ses aspects de gouvernance et de RH.

L’ESSENTIEL

Les dates des concours pour l’année prochaine ne sont pas arrêtées. Pour l’heure, l’administration ne sait pas encore si le concours actuel (en M2 du MEEF) et le nouveau concours (fin de L3) seront à la même date ou à des dates différentes.

Concernant la carte des formations, la Ministre a demandé que les formations soient proposées partout où les compétences existent avec une attention sur les structures de proximité. Il n’y a pas d’objectif de réduire les subventions ni le nombre de formations proposées. Ce sont les universités qui ont la main pour ouvrir la licence PE, les parcours adossés à la préparation du concours dans les licences disciplinaires et les Master M2E. Elles peuvent faire des demandes de co-accréditation.

Concernant les sujets spécifiques à ce groupe de travail :

  • La mise en place d’un directoire présidé par les recteurs afin d’assurer de meilleurs échanges entre les rectorats et les INSPE est préconisée.
  • Le Ministère veut que, à terme, l’IGESR intervienne dans l’accréditation des formateurs.
  • Les différentes directions (DGESCO, DGRH, DGFIP) penchent pour avoir 60 % de professeurs du second degré dans les formateurs INSPE mais l’arbitrage n’est pas encore fait.
  • Le Ministère réfléchit à créer une certification pour les intervenants à différents niveaux (tuteur, accompagnement, ingénierie).

LE SNALC A INSISTÉ SUR

Le SNALC a rappelé ses positions : une formation initiale de qualité avec un concours gage de qualité.

Le concours et la formation ne sont pas assez disciplinaires et le SNALC est contre la seconde épreuve orale.

Le Master pose problème, et le fait d’empêcher les lauréats de poursuivre vers un Master de recherche disciplinaire est bloquant, notamment pour ceux qui sortent d’un M1 de ce type. Le M2 à 50 % ne nous convient pas non plus. Pour nous, le bon étiage est à 1/3.

Le SNALC s’interroge sur la création d’un directoire présidé par les recteurs. En effet, les recteurs gèrent des moyens d’enseignement, et ces contingences risquent d’avoir un impact fort. On rappelle d’ailleurs que le critère 50 % en M2 va compliquer cette phase.

Avoir des professeurs de terrain dans les INSPE nous intéresse, mais sans doute moins sur les licences car le SNALC est attaché au respect des corps et des missions de chacun.

Notre crainte est de voir des personnels cooptés car leur profil pédagogique correspond à une doxa. Cette crainte est renforcée par l’idée d’une certification que nous avions, au départ, comprise différemment. Nous pensions que les personnes tutrices, par exemple, pouvait obtenir la certification du CAFFA ou du CAFIPEMF au fil du temps ou via une VAE. Cette hypothèse pouvait convenir, sauf  être fondée sur une conformité à la doxa pédagogique. Or, ce que nous comprenons ici, c’est que certains tuteurs seraient certifiés pour être tuteurs. Pour le SNALC, ce n’est pas acceptable.

Enfin, le SNALC relève une note positive : c’est l’idée d’une revalorisation des personnels.

L’AVIS DU SNALC

Cette partie concernant l’administration et la rémunération des formateurs est, pour l’heure, la moins mauvaise de la réforme. Si la licence, le concours et le master restent en l’état, le SNALC ne pourra que s’opposer, car notre boussole reste la qualité de l’enseignement disciplinaire.

Il est regrettable que nous n’ayons pas obtenu de réponses claires concernant l’idée d’une certification des formateurs, car l’une des hypothèses soulevées permet des progressions de carrière quand l’autre montrerait une volonté de trier les tuteurs et les formateurs selon des critères nébuleux.