Communiqué de presse publié le 19 mars 2021
Laurent BONNIN, secrétaire national du SNALC chargé de l’EPS, eps@snalc.fr
Pour le SNALC, cette nouvelle décision est très déstabilisante. Alors que l’épidémie s’accélère dans 16 départements, que des variants se propagent considérablement, que le système hospitalier entre en saturation, le gouvernement semble aller à contre-courant en autorisant la levée des mesures fortes imposées à la discipline depuis le 18 janvier.
Pour le SNALC, les enseignants d’EPS s’adaptent depuis un an à des repères, des pratiques et des protocoles différents et incessants. Une reprise normale des enseignements à partir du 22 mars est un énorme soulagement mais elle suscite d’importantes interrogations. Les professeurs se demandent si cette annonce concerne tous les départements. Si une reprise normale signifie l’arrêt de la désinfection du matériel, le retour aux activités physiques de contact, aux sports collectifs, de combat, et la fin de la distanciation physique. Ou si elle indique essentiellement l’accès à nouveau possible aux gymnases, aux salles, aux vestiaires et aux piscines.
Pour couper court aux diverses interprétations, le SNALC précise, suivant les propos du ministre de l’Éducation tenus dès le lendemain sur une chaîne d’information, que cette nouvelle mesure ne correspond pas à une reprise normale de l’EPS, mais à un simple retour au protocole, aux pratiques et aux installations couvertes d’avant sa mise à la rue.