Europe 1 – Pascal Praud
Disiez-vous, M. Reppert, que vous n’étiez pas étonné ?
SNALC – Maxime Reppert
Je ne suis pas étonné parce que, quand on regarde un petit peu ce qui se passe au niveau de l’Éducation nationale, on se rend compte que, chaque semaine, il se passe quelque chose.
Alors, soit c’est une agression physique, soit une agression verbale, ou alors des menaces, y compris via les réseaux sociaux, ou encore, comme ici, des atteintes à la laïcité.
Je vous rappelle quand même qu’il y a quelques semaines, quelques mois, on avait l’affaire du proviseur à Paris qui avait été menacé de mort sur les réseaux sociaux, justement parce qu’il voulait faire respecter le principe de laïcité.
On se retrouve dans une situation où, actuellement, enseigner devient un métier à risque.