Les colloques qu’organisent les responsables du SNALC dans les académies permettent de rencontrer beaucoup d’adhérents et de collègues et d’entendre des récits qui étonnent toujours même ceux qui ont une longue expérience syndicale.
Ainsi, une adjointe d’administration se voit menacée de suppression de la pause de 20 minutes si elle ne se montre pas assez obéissante alors que cette pause quotidienne est obligatoire depuis qu’elle figure dans le décret de 2002.
Ainsi, une infirmière de secteur, c’est-à-dire chargée de veiller à la santé des élèves des établissements scolaires du secteur se voit interdire de sortir de son établissement de rattachement sans en obtenir l’autorisation de son chef d’établissement, c’est-à-dire empêchée de faire son travail.
Ainsi, une infirmière qui reçoit une élève dans le bureau prévu pour cela est brusquement dérangée par le chef d’établissement qui, entrant sans frapper, demande qui est l’élève présente et pourquoi elle est là alors que la circulaire de mission a rappelé aux personnels de santé l’obligation du secret professionnel le plus strict et précisément l’exigence d’un bureau particulier consacré aux entretiens confidentiels.
Ainsi, une adjointe d’administration se voit demander de servir de personnel d’accueil et d’ouvrir le portail aux demandeurs, alors que ce travail incombe aux agents techniques des établissements d’enseignement, recrutés et payés par les collectivités territoriales.
Ces colloques et congrès du SNALC nous permettent justement de rétablir la situation et de rassurer le plus souvent nos collègues qui sont parfois désemparés.
Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1470 du 4 novembre 2022