Une heure de vie de classe et d’information Parcoursup en terminale et l’on entre dans le Pays des Merveilles sans le savoir, ou la caverne d’Ali Baba, à moins que ce ne soit la forêt d’Hansel et Grethel. Tout dépend de quel point de vue l’on se place, de quels élèves l’on décide de s’occuper… Parcoursup fascine autant qu’il effraie !
Dans cette application intuitive, l’attrait le dispute au vertige. Mine d’informations et de secrets promettant à son utilisateur d’y voir plus clair dans son avenir proche, Parcoursup peut aussi égarer. Comment prétendre faire le tour de cet univers foisonnant ?
Dès lors, le professeur principal se démultiplie pour satisfaire toutes les envies ou calmer toutes les angoisses.
Pourtant, cette année, Parcoursup a fait l’objet d’améliorations : la navigation est facilitée, avec recherche par mot-clé, géolocalisation, type d’établissement ou de parcours. L’offre s’est encore élargie (au profit de formations privées onéreuses) et les fiches des formations se veulent plus fournies et plus claires. Elles se déclinent en 6 rubriques qui insistent sur les caractéristiques des formations et les critères d’analyse des candidatures. De nombreux détails sont fournis en parallèle de l’ouverture de la plateforme via un lien de simulation de navigation, des tutoriels et des fiches mode d’emploi ou récapitulatives des échéances de l’année.
De quoi ravir notre petit monde ! Eh bien non, pas tout à fait car diversité et décorticage d’informations donnent encore du grain à moudre à certains de nos internautes pour qui la profusion est justement source de confusion, sans oublier le problème épineux de la délicate lecture pour beaucoup d’entre eux, dès lors que l’on dépasse le paragraphe…
L’interactivité de la plateforme est attrayante. On peut par exemple communiquer avec le Service Académique d’Information et d’Orientation pour poser des questions. L’exploration de toutes les fenêtres actives sur une page rappelle les pop-ups. Il s’y cache toujours de nouvelles données..
Madame, Parcoursup, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ! … et c’est bien ce qui reste à améliorer
Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1474 du 17 février 2023