Quand les élèves arrivent à l’école, les poux les accompagnent souvent. Le SNALC vous informe sur la conduite à adopter face à ces invités indésirables.
Ça gratte, ça pique, le cahier de liaison informe que « les poux sont de retour », cette fois-ci on ne va pas y échapper, comme il y a deux semaines, comme tous les ans.
Chaque année, jusqu’à 20 % des enfants scolarisés sont infestés selon l’Assurance Maladie et contrairement aux idées reçues, les poux sont présents dans tous les milieux et toutes les catégories sociales. En avoir n’est pas un signe de mauvaise hygiène et ils ne transmettent aucune maladie aux enfants et aux adultes.
L’arrêté du 3 mai 1989 précise qu’en cas de pédiculose, il n’y a pas d’éviction « si traitement », mais il ne précise pas que sans traitement, il y a éviction… Une condition qui, de fait, repose sur la bonne foi des parents (il est impossible de vérifier qu’un enfant suit ou a suivi un traitement contre les poux). Ainsi, tous les enfants doivent être maintenus à l’école, la pédiculose étant une maladie sans gravité. Alors, quelle conduite tenir ?
Attention, toucher la tête des élèves dans le but de rechercher des poux pourrait être assimilé à un acte répréhensible. Il ne faut pas oublier que certains parents sont procéduriers. Afin d’éviter les complications, l’observation des cheveux des élèves doit donc se faire discrètement, sans que ces derniers s’en rendent compte.
Il faut, dès les premiers signes, informer individuellement les parents de l’enfant concerné (sans évoquer une recherche intentionnelle de votre part), procéder à un affichage à l’extérieur de l’école et diffuser l’information chaque fois que des poux sont repérés afin que les familles puissent administrer un traitement à leur(s) enfant(s), y compris à titre préventif. Le nom du ou des enfants qui présentent des poux ne doit jamais être communiqué. Cette information n’est à partager qu’avec les parents de l’élève concerné.
Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1487 – Ecole