IL FAUT CADRER !
Par Roland HESSE, responsable national SNALC éducation prioritaire
Les REP suivraient une logique basée sur l’échelle locale, justifiée par le besoin d’une meilleure « souplesse », permettant par le biais d’arrêtés rectoraux de répartir les indemnités et de labéliser les établissements en s’adaptant au mieux au terrain. Le SNALC demande un cadrage national et transparent pour éviter des formes de marketing des chefs d’établissement et une refonte incessante de la carte des REP.
Pour le « monde rural » (périurbain, rural très éloigné, et petites villes isolées en difficulté), des moyens particuliers seraient affectés pour l’attractivité des postes et la formation (classes multi niveaux…). Étonnamment, la commission a ressorti « l’école du socle », qui aurait pu résoudre les problèmes. Nous n’avons pas manqué de réaffirmer notre satisfaction face au retrait de ce projet, au grand dam de nos interlocuteurs.
Pour le premier degré, le SNALC a mis en avant les injustices dont peuvent pâtir certaines écoles dans le découpage des zones Éducation Prioritaire (EP). Les écoles « orphelines », ayant un profil REP sans dépendre d’un collège REP, pourraient bénéficier des dédoublements et de moyens déployés pour la liaison entre les cycles.
Le SNALC a déploré que les lycées ne soient pas pris en compte dans les réseaux EP et a dénoncé le manque de considération des lycées professionnels, lieux d’exercice difficile, et dont les spécificités ne sont que rarement prises en compte. Nous demandons une dynamique nationale établissant les besoins des lycées et ceux plus spécifiques des lycées professionnels.
Enfin, le SNALC a demandé l’intégration des établissements privés sous contrat dans la réflexion afin que les cartes ne soient pas faussées.¦
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