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Mathématiques : résolution du problème ?

© istock_SolStock

Les actions du Ministère nous interrogent : comment peut-on partir d’axiomes valides et arriver à une solution aussi hors-sujet ? 

Àla lecture du rapport sur la place des mathématiques au lycée, les constats dressés sont sans appel. Les élèves français ont décroché, voire dévissé, depuis 1995. La réforme n’a pas vu plus de filles choisir les mathématiques. 

La commission qui a commis ce rapport a entendu les organisations syndicales et les associations de spécialistes. Ces dernières nous ont adressé les comptesrendus des entretiens. Clairement, les professionnels envisagent des solutions simples et qui vont globalement dans le même sens. 

L’idée qui domine est – évidemment – le maintien de trois spécialités en Terminale. Elle peut s’assortir de la création d’une spécialité « mathématiques » pour les parcours non scientifiques. 

Mais non. Pour le Ministère, la réforme est très bonne. Circulez… 

Ses propositions sont donc forcément décevantes.

Il s’agit d’abord de revoir les programmes de seconde qui sont pourtant une bonne entrée dans la spécialité. 

La mesure phare est d’ajouter une heure et demie à l’Enseignement Scientifique pour qu’il devienne ESM. Par un simple M, les mathématiques sont de retour ! En 2022, cela concerne les élèves de première qui n’ont pas choisi la spécialité. Mais en 2023, l’enseignement devrait être étendu à tous les élèves de première. On alourdit les emplois du temps, avec une utilité qui reste à démontrer (doux euphémisme). 

On annonce surtout que cela permettra à plus d’élèves de prendre l’option «mathématiques complémentaires» en terminale. Comme si en 1h30, on pouvait atteindre le même niveau que ceux qui abandonnent la spécialité en fin de première. Car c’est bien le premier public concerné par cette option, ne nous mentons pas. 

Après un aveuglement coupable quant aux effets pervers évidents de sa réforme, le ministère reste sourd aux propositions de bon sens des professionnels. Mais « chut », il pourrait revenir à son mutisme. 

Le SNALC restera force de proposition et travaillera les programmes qui vont être produits par le Conseil Supérieur des Programmes qui sait plutôt dialoguer. Pour le reste, nous ne désarmerons pas. 

Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1464 du 15 avril 2022