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Maltraitance institutionnelle des médecins scolaires et des infirmières

© iStock-©PeopleImages

Quelques données chiffrées en France 

  • 2015 : 1 200 Médecins scolaires
  • 2021 : 960 Médecins scolaires
  • 2022 : 839 pour 12 Millions d’élèves (dans les départements du Massif-Central, il n’y en a plus aucun !)
  • 2022 : 7 800 infirmières

Situation dans le Bas-Rhin

  • Médecins scolaires : 23 postes de médecin temps plein, seulement 17 en activité (6 victimes du syndrome d’épuisement professionnel
  • 13 000 élèves par médecin
  • Age moyen du Médecin scolaire : 58 ans
    Dans 5 ans , 5,5 médecins temps plein.
  • Salaire d’embauche : 1 600 € (BAC + 9)
  • Traitement en fin de carrière : 4 999 €
  • Dans le Sud du département : 1 médecin pour 14 000 élèves. Aussi s’opère un véritable glissement des tâches vers les infirmières. « Nous engageons notre responsabilité au-delà de nos compétences. »
  • Le Ministère est parfaitement conscient de cette situation.
  • Infirmières :  55 Infirmières en arrêt maladie actuellement dans le Bas-Rhin Embauche au SMIC (pas d’heures supp. Puisqu’elles ne peuvent pas les récupérer)

 

Académie de Strasbourg : la situation des médecins scolaires et des infirmières est devenue intenable !

  • Les médecins scolaires et les infirmières sont depuis toujours les plus mal payés.
  • Les Indemnités COVID n’ont pas été versées aux infirmières
  • Les indemnités sont moindres.
  • Les infirmières n’ont pas été informées par notification officielle individuelle du groupe auquel elles appartenaient. Pourtant il y a eu ordre du Ministère de la Fonction publique qu’il y ait deux groupes. Le Groupe 1 est celui qui a le plus fort taux de responsabilités (médecins techniques, chef de pôle…). Pour ce classement, c’est le Secrétaire général ou le DRH qui apprécie/décide que chacun appartient au Groupe 1 ou Groupe 2. Ce classement est officiel puisqu’il y a des critères. Il est révisable tous les trois ans.
  • Certains postes vacants ne sont pas mis au mouvement. Pourquoi ? La règle officielle est que le Rectorat sait que le poste va être vacant, il peut le garder pour nommer un contractuel.
  • La répartition de postes d’infirmières dans l’académie est totalement bizarre
  • Les infirmières nommées TZR n’ont pas d’ancienneté. Mais les infirmières TZR n’ont pas d’existence statutaire ! Et pourtant il y en a dans l’académie au mépris de la règlementation !
  • Les AS ont eu une prime COVID alors que les médecins scolaires et les infirmières n’ont rien reçu
  • Sur 3 postes de médecins conseillers techniques, il n’y en a plus qu’un seul !
  • Aucun médecin scolaire lors de la réunion autour de la COVID qui a lieu tous les 15 jours
  • 1 seule infirmière pour l’ensemble des personnels de l’académie
  • Dans d’autres départements, des cellules COVID ont été créées avec des médiateurs. Dans l’académie de Strasbourg, tout a dû être géré par les médecins scolaires et les infirmières.

 

Revendications du SNALC

  • Revalorisation des salaires pour les médecins scolaires et les infirmières
  • Embauche de médecins scolaires et d’infirmières
  • Versement de la prime COVID

 

Quels sont les efforts faits pour l’embauche et la situation des Médecins scolaires et des infirmiers ?

Les Présidents des collectivités territoriales ont avalé les adjoints gestionnaires. La loi dite  3DS leur a donné une autorité fonctionnelle sur les adjoints gestionnaires malgré l’opposition du SNALC et des autres syndicats.. Va-t-on voir les Médecins rejoindre aussi les Régions ?

Le Ministère pourrait faire un effort mais ne le fait pas. Ce n’est pas une question d’argent, augmenter 839 médecins ne serait pas ruineux. Il fait montre d’une passivité totale comme s’il souhaitait se débarrasser de la catégorie.

Actuellement on ne parle plus des infirmières.

Aucun syndicat représentatif ne veut le transfert de quelque corps que ce soit.

Médecin scolaire : intérêt de rester dans l’EN ?  Sera-t-on mieux traité dans les Départements ?

 Le SNALC est fidèle à l’idée de l’unité dans l’EN.

 

Au CTA : le SNALC est représenté au CTA. Toute personne peut demander les documents du CTA, ce sont des documents publics.

 

Que faire en situation d’épuisement professionnel ?

  • Faire un signalement sur le RSST (Le RSST doit exister dans chaque établissement. Les infirmiers et les médecins scolaires le font à l’Académie.)
  • Ecrire au CHSCT académique
  • Ecrire au CHSCT national rue Regnault, Paris

 

Situation avec la COVID

Les médecins scolaires et les infirmières ont totalement été submergés par la COVID. Le cœur du métier a été mis totalement de côté. Au début de la crise, les médecins scolaires ont dû tout gérer de la section maternelle aux classes de BTS, la cantine, le périscolaire.

Les médecins scolaires ont fait le travail de la CPAM, ont remonté toutes les informations au Rectorat.

 

Témoignages d’infirmières

  • « Tout est fait pour nous séparer. Tout ce qui est créé semble fait pour ne pas nous permettre de travailler en équipe, Médecins et Infirmiers. Il y a 25 ans, on travaillait en équipe, on faisait les visites médicales ensemble. » 
  • « Les outils informatiques ne permettent pas de travailler ensemble. Un nouveau logiciel pour les infirmiers appelé LIEN (Logiciel Infirmier Education nationale) ne permet aucun lien entre médecin scolaire et infirmier, c’est un comble ! »
  • « Comme il y a moins de médecins, on demande aux infirmières de travailler toujours plus. Ce glissement du travail vers les infirmières n’est pas valorisé financièrement, c’est comme si cela était tout à fait normal ! »
  • « Les médecins travaillent en réseau, les assistantes sociales travaillent aussi en réseau. Pourquoi pas nous ? »