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Lignes Directrices de Gestion 2023 : avancées et nouveaux problèmes

© freepik.com

Les nouvelles lignes directrices de gestion (LDG) concernant la carrière ont permis des avancées mais posent aussi de nouveaux problèmes. Le SNALC fait le point, avec des propositions.

Quelques points positifs dans les nouvelles LDG

Le ministère a écouté et suivi le SNALC en abandonnant le principe d’une sélection de promouvables.  Avoir évité le pire est-il suffisant à défaut d’être nécessaire ?

à la demande du SNALC, les avis très favorables et défavorables devront être motivés.

Les choix devront ainsi être justifiés. C’est une façon de tenter de pallier l’absence de contrôle des avis et une nécessaire information pour les personnels concernés.

Les avis “très favorable” seront maintenus, permettant en cas de non promotion une promotion l’année suivante.

Problèmes posés par les nouvelles LDG

Il n’y a toujours pas de transparence et de possibilité d’appel pour contester une appréciation.

En l’absence de barème, les avis “favorable” ne permettront pas de promotion ?

Les modalités d’établissement des avis ne nécessitent pas la connaissance du travail et de la carrière des personnels.

Choix locaux de favoriser telle ou telle catégorie selon les fonctions, ancienneté en lieu et place de la « valeur professionnelle ».

Malgré le travail d’explication du SNALC, le texte est toujours très confus et difficilement assimilable.

Le SNALC demande à :

Rétablir un examen paritaire administration / organisations syndicales, qui permettrait d’éviter erreurs et oublis et d’établir selon une vraie transparence les tableaux de promotion.

Pouvoir contester l’avis du ministre, du recteur ou du DASEN, comme pour les rendez-vous de carrière.

Définir la valeur professionnelle qui doit valoriser la carrière des personnels et tout ce qu’ils ont pu réaliser au bénéfice des élèves et étudiants.

Revoir les grilles indiciaires pour que l’accès à la classe exceptionnelle se traduise concrètement par une vraie augmentation dépassant les 60€ (cas d’un certifié ou PE au 7e échelon HC devenant classe exceptionnelle 4e échelon, ou pire, des agrégés maintenus au même indice dans leur nouveau grade : tout ça pour ça !)

Disposer des textes clairs et honnêtes, sans alourdissements liés à l’énoncé de principes sans traduction réelle. La “transparence”, est annoncée 8 fois dans le texte alors qu’il s’agit plutôt d’opacité et d’absence de contrôle ou d’information. Le “mérite” revient 9 fois… sans jamais être défini ni expliqué. “L’accompagnement” des personnels ou agents  revient 25 fois alors que le sentiment d’abandon et de délaissement n’a jamais été aussi fort.

Modalités d’établissement du taux de promotion ?

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Focus sur les professeurs agrégés

Par Lucien BARBOLOSI, secrétaire national du SNALC et professeur agrégé.

Dans les critères de départage ne figure plus l’échelon, puisque tous les promouvables sont au même échelon, le 4e.

C’est à la demande du SNALC que le texte LDG a été rectifié. Le Ministère n’avait pas remarqué qu’il avait – une fois de plus – oublié les agrégés.

Par ailleurs, le critère d’ “ancienneté dans l’échelon” est pertinent car pour avoir un bénéfice financier de la promotion il faut être au 4e échelon depuis au moins 3 ans. Un collègue rémunéré au chevron A3 depuis au moins 1 an pourra bénéficier du chevron B2 (IM 1013) au moment de sa promotion, puisque B1=A3 (IM 972).

à  “valeur professionnelle” égale, le 1er critère de départage fondé sur l’ancienneté de corps devrait permettre une meilleure répartition des promotions, notamment pour les agrégés par concours afin d’éviter les promotions “en cascade” des fraîchement promus par liste d’aptitude (promotion par LA en 2018, hors classe en 2019, classe exceptionnelle en 2021).

Pour les agrégés la classe exceptionnelle représente un enjeu encore plus important que pour les autres corps : elle permet en effet l’accès à la HEB depuis 2017 à l’instar de tous les autres corps à parité indiciaire qui, eux, l’ont obtenue à partir de 1989 (administrateurs civils, IA-IPR, colonels, commissaires divisionnaires  de police…), soient 28 ans avant les agrégés. D’ailleurs, ces autres corps sont maintenant à l’échelle HEB-bis (sauf les administrateurs civils qui ont été reclassés dans le nouveau corps des administrateurs de l’état avec des indices spécifiques) dont le 3e chevron est à l’IM 1124.

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