« Je suis stressé par mon rendez-vous de carrière ». Combien de fois cette phrase a-t-elle été entendue ? Cette inquiétude partagée, parfois minimisée ou tue, est pourtant bien réelle. Le SNALC propose aux PE des clés pour une gestion efficace du stress lié à ce moment particulier de la carrière.

Les enjeux du RDV de carrière (RDVC)

Le RDVC peut avoir des conséquences sur notre évolution professionnelle : accélération de l’avancement, reconnaissance des compétences et de l’investissement, impact sur la motivation. Mais il peut aussi générer une pression pour « bien faire » et à terme, des incompréhensions, voire un sentiment d’injustice.

Le stress lié au RDVC est le fruit de plusieurs facteurs : enjeu symbolique, manque de transparence, peur du jugement, injustice ressentie. Et pourtant, les PE sont des professionnels expérimentés, dotés de compétences solides et de réflexes pédagogiques ! Alors pourquoi cette inquiétude ? Parce que le système ne valorise pas toujours ce que nous sommes, mais ce qu’il attend que nous montrions. Il est donc nécessaire que chacun agisse sur ses propres leviers d’action.

Comprendre le stress pour mieux le désamorcer

Le stress n’est pas un ennemi à abattre, c’est un signal. Il survient lorsqu’une situation est perçue comme incertaine, exigeante ou menaçante. Le RDVC n’échappe pas à cette réalité. Le stress est un véritable enjeu de santé au travail qu’il ne faut ni nier ni banaliser.

La gestion du stress ne se décrète pas, elle se construit. La préparation devient une démarche essentielle. Elle ne vise pas à tout maîtriser, mais à réduire l’incertitude, valoriser son travail, et se libérer d’une charge mentale inutile.

Quels leviers d’action ?

Voici quelques pistes pour se sentir serein et légitime et ainsi transformer le stress en énergie constructive :

• relire son précédent compte rendu pour prendre en considération les remarques ;
• établir un échéancier une fois le RDVC programmé : dresser une liste et éliminer les tâches les unes après les autres est un véritable outil de désencombrement mental ;
• se faire accompagner par le SNALC et MobiSNALC.  

L’évaluation ne définit pas la valeur. Préparés et soutenus par le SNALC, les PE peuvent faire du RDVC un moment constructif plutôt qu’une épreuve.