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L’évaluation des directeurs

© istockphoto-125_Cecilie_Arcurs-7428538

Le décret du 14 août 2023 annon­çait une évaluation des directeurs tous les 5 ans. La circulaire du 20 mars 2024 en précise les modali­tés. Pour parodier une ancienne publicité : ça a le goût de l’inspec­tion, la couleur d’une inspection, mais ce ne serait pas une inspec­tion.

L’évaluation du directeur d’école est conduite par l’IEN de la cir­conscription dont il dépend. Elle est réalisée au plus tard après trois ans d’exercice dans ses fonctions, puis au moins une fois tous les cinq ans » (circulaire du 20 mars 2024). Si cette régularité diffère de celle du PPCR, elle ressemble grandement à celle des inspec­tions antérieures à 2017. Le compte-rendu d’entretien (avec sa grille d’évaluation), les recours possibles quant au contenu du rapport signé par l’IEN puis par le DASEN, le versement au dossier administratif de l’agent : tout est calqué, recopié, identique à un rendez-vous de carrière.

La seule différence réside dans l’appré­ciation générale qui n’existera pas offi­ciellement dans cette nouvelle évaluation. Cette absence est largement compensée par l’article 12 du décret du 14 août 2023 : « Les professeurs des écoles nommés dans l’emploi de directeur d’école peuvent se voir retirer cet emploi par le DASEN dans l’intérêt du service ».

Pour résumer, à partir de septembre 2024, les directeurs seront visités tous les 5 ans sur les missions spécifiques à leur fonc­tion. Si le DASEN, sur rapport de l’IEN, considère que le travail fourni n’est pas conforme aux attentes, le directeur pourra être révoqué. Aucune remise en cause de l’institution ne sera possible, quant à la nomination ou la (non)-formation qui aurait conduit à une situation problématique.

Il aura fallu moins d’un an pour que les craintes formulées par le SNALC prennent corps : la loi Rilhac ne résout aucun des problèmes de la direction d’école, mais apporte surplus de travail administratif, surcharge de responsabilités, surabon­dance de missions… et maintenant, une évaluation de la fonction.

Sans l’intervention du SNALC, le direc­teur aurait même pu écoper d’une double peine avec un rendez-vous de carrière tombant la même année. Ajoutons par-dessus, les évaluations d’école qui re­posent en grande partie sur les épaules du directeur : ce doit être cela, l’école de la confiance.


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1490 Ecole du 7 juin 2024