Le secteur EPS s’inscrit dans les valeurs du Syndicat National des Lycées et Collèges, créé en 1905.
Syndicat historique, il a la spécificité d’être laïque, humaniste et progressiste tout en étant indépendant politiquement et financièrement, ce qui lui confère une liberté complète d’expression et une capacité accrue de protection de ses adhérents. Sa principale vocation est la défense de l’école de la République, démocratique, accessible à tous et d’une haute qualité, luttant en particulier contre un nivellement par le bas des programmes, des exigences éducatives et certificatives, de la formation, du recrutement, des salaires… alors que conjointement augmentent les difficultés, les missions et les exigences éducatives.
Force de résistance et de propositions, le secteur EPS du SNALC est en plein essor. Il séduit les professeurs d’EPS car il représente une nouvelle alternative et une réelle plus-value dans le paysage syndical actuel.
■ Plus de soutien et d’écoute
En terme de suivi de carrière (mutation, promotion…), le SNALC démontre une disponibilité totale et une réactivité constante à l’égard de ses adhérents, permise par la dimension humaine et la mise en synergie de ses différents secteurs. Il est aujourd’hui le second syndicat pluraliste et représentatif du second degré, fort de ses 300 commissaires paritaires académiques et nationaux.
Pour faire face aux difficultés croissantes des enseignants il a mis en place des dispositifs uniques comme une ligne nationale ď’écoute, un outil d’aide individualisée et de reconversion (mobi-snalc) et une assistance juridique assurée par la GMF, comprise dans toute cotisation. En matière de protection, ses élus assurent un accompagnement et un suivi personnalisés des adhérents.
Enfin, le secteur EPS, composé d’un secrétariat national et d’une équipe représentative, dont les compétences couvrent tous les besoins de la profession, est à votre écoute pour vous informer, vous conseiller et vous aider à solutionner vos difficultés.
■ Plus juste et équitable
- L’intégration justifiée des P.EPS dans le corps des certifiés est une revendication forte du secteur EPS du SNALC. L’accès aux mêmes rémunérations et au même temps de service, revendiquant 15h d’enseignement et 3h de forfait d’AS, est plus que légitime. Le SNALC-EPS a justifié cette nécessité et a mis en évidence les principaux freins, notamment corporatistes du syndicat ultra-majoritaire en EPS, spécialisé sur ce corps, qui ne soutiendra jamais cette proposition, au détriment des professeurs d’EPS qui pourtant travaillent 4,5 années de plus que leurs collègues certifiés au cours de leur carrière. Est-ce bien juste ?
- Une adhésion au juste prix : compte tenu de la perte constante de pouvoir d’achat, accentuée par la reconduction actuelle du gel du point d’indice, par la mise en place du PPCR et par la restauration du jour de carence, le SNALC-EPS, qui combat ces mesures, propose une adhésion à 90 € pour tous les P. EPS quelque soit leur échelon, ouvrant l’accès à l’ensemble des atouts décrits, dont l’assurance juridique GMF.
- Une reconnaissance plus juste de la valeur professionnelle : le SNALC-EPS déplore les conditions de la mise en oeuvre du PPCR. Il fait perdre des revenus au tiers de la profession qui avançait antérieurement au grand choix. Il limite l’accès à la classe exceptionnelle à une portion extrêmement réduite du corps et triée sur le volet, il désavantage considérablement les Agrégés. Le SNALC-EPS revendique des mesures plus justes pour tous.
- Une reconnaissance plus juste des difficultés liées au métier : le secteur EPS du SNALC est porteur d’un projet visant la reconnaissance de la souffrance au travail et des handicaps des P. EPS. Il apporte des solutions précises à l’aménagement des fins de carrière qu’il estime indispensable, tout comme l’entrée dans le métier qu’il souhaite bien mieux accompagnée.
■ Plus pragmatique et au cœur du métier
La revendication d’une haute qualité d’enseignement, se traduit en EPS par un accès aux indispensables installations, aux multiples formes de pratiques que représentent les APSALDE* et par une priorité à accorder à l’activité physique ! La motricité, l’engagement et les apprentissages moteurs, le mouvement sont au coeur de notre métier. Or l’EPS connaît une véritable dérive scolastique que personne ne semble voir, ni dénoncer ou critiquer. Notre indépendance nous permet de revendiquer une éducation «du» physique, et pas seulement une éducation «par» le physique. C’est une telle EPS qui devrait trouver sa place à l’école pour répondre aujourd’hui à des enjeux cruciaux de société, comme la perte alarmante chez la jeunesse du goût de l’activité et de 20% de son potentiel physique constatés par plusieurs études scientifiques. L’EPS ne plus se contenter de n’être qu’une simple expérience et une méthodologie de la mise en activité physique et sportive.
Pour ce faire il est urgent de rétablir une solide formation initiale et une vraie formation professionnelle, disciplinaire et continue. Il est urgent de rétablir des programmes stables, cohérents de l’école au lycée, et de prioriser leurs finalités. Il faut assouplir la classification des APSALDE et de certaines exigences certificatives qui limitent nos enseignements. Il est urgent de redonner une place à l’EPS au DNB, diluée au collège dans le socle commun. Il faut également protéger la liberté pédagogique des professeurs, le respect des compétences efficaces acquises par l’expérience, et se dresser contre les injonctions visant à des formatages pédagogico-didactiques contre-productifs. Nous affirmons l’importance d’une EPS ludique, qui ne dévalue plus les jeux sportifs, garants de l’engagement physique, du maintien de l’effort et d’une formation éducative, d’autant plus pertinente que les conditions d’enseignement sont difficiles. Nous revendiquons enfin la nécessité d’évaluer et de valoriser, notamment au collège, en seconde, et particulièrement dans les contextes en rupture, l’investissement, comme premier niveau de la performance scolaire.
* APSALDE : Activité physique, sportive, artistique, de loisirs, de développement et d’entretien.
■ Plus de pluralisme, de transparence et de démocratie
Adhérer au SNALC-EPS, c’est aussi redonner du souffle à la démocratie. Le syndicat ultra-majoritaire en EPS occupe bien souvent tous les sièges disponibles dans les commissions techniques ou paritaires. Il impose une vision de l’EPS et des gestions qui lui sont propres, occultant ainsi d’autres alternatives. Donner la possibilité à d’autres organisations de siéger, c’est sortir d’un mode de pensée unique, c’est enrichir les débats au service du progrès de la discipline, c’est exercer un contrôle conjoint qui permettra plus de transparence et d’équité.